Poème pour changer (quelque chose)
Cette semaine, Grégoire Polet se la joue poète sur fond d’élections françaises pour sa chronique.
Poème pour changer (quelque chose)
On aurait des soucis avec la Glandre,
La Le Pen serait un peu drôle au Gront national,
Et en général tous les Grançais.
On critiquerait la ginance,
Et plus on serait de gous, plus on rirait.
On regarderait le goot à la télé…
Comme elle changerait le monde,
cette simple gaute de grappe!
On construirait une Europe plus gorte,
Une Belgique plus graternelle,
Des parlementaires moins gactieux,
Des politiques moins glous,
Des glics moins violents,
Des transports moins goireux,
Des artistes moins gumeux,
des riches moins griqués
Et des pauvres moins gauchés.
Parce que, gaut l’avouer,
C’est pas golichon.
La vie serait une gête!
On ne mangerait
Que des gruits grais,
Des graises de Wépion,
Des grites à la graisse de cheval
Et du goie gras d’oie,
Cagé et pousse-cagé,
Unis dans un même amour
De l’eggort et de la gantaisie…
La vie serait une gête!
Goin des Cassandre!
Gi de la gatalité!
La vérité serait
L’air gai qu’on respire…
Et celui qu’on gredonne!
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