Finir l’année en mode solidaire: et si on commençait par donner du temps?
Relever ses manches pour faire la différence.
Le Petit Vélo Jaune, à Watermael-Boitsfort, offre aux familles en difficulté un accompagnement de proximité régulier et gratuit.
On dit parfois qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Ce qui est certain, c’est que même avec la meilleure volonté et d’énormes qualités, quand l’isolement, la monoparentalité, la migration ou la précarité s’empilent, la tâche peut paraître insurmontable. Chaque bénévole du Petit Vélo Jaune se rend une fois par semaine dans une famille pour l’accompagner en fonction des besoins du moment. « On parle de coéquipier, car il y a une notion d’égalité. C’est du donnant-donnant, loin de tout esprit paternaliste, insiste Vinciane Gautier, coordinatrice. Il s’agit d’un binôme entre quelqu’un qui est noyé à un moment de sa vie et quelqu’un qui a du temps et de l’énergie à lui consacrer. Parfois, la visite portera sur des tâches administratives, des conseils d’organisation, un tour du quartier pour présenter les services qui existent. Et parfois, l’urgence sera de boire un thé avec une maman qui vient de passer la pire nuit de sa vie et aura besoin d’écoute. Il faut en quelque sorte être ce bon voisin que la personne n’a pas eu la chance de rencontrer. »
C’est du donnant-donnant, loin de tout esprit paternaliste.
De quoi permettre aux parents de reprendre leur souffle, dans un cadre non institutionnel. Difficile de promettre une visite par semaine durant un an? Dès janvier, l’association recrutera aussi des « coéquipiers animation » qui consacreront cinq ou six après-midis à jouer et sortir avec une famille pour lui transmettre leurs astuces du quotidien pour s’amuser ensemble.
1.0lepetitvelojauneInstagramhttps://www.instagram.com/rich658
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Veiller sur la nature
Natagora agit en Wallonie et à Bruxelles pour redéployer un maximum la biodiversité. Engagement à long terme via un groupe local qui programme des actions de sensibilisation, aide ponctuelle en répondant présent lors d’une journée de gestion de réserve ou collecte de données ornithologiques via le portail observations.be: chacun décide comment s’investir.
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Effectuer des livraisons
Lancé durant le premier confinement, le mouvement citoyen #poureux avait essaimé dans plusieurs villes de France et de Belgique. Son ambition: apporter des repas et gourmandises préparés par des particuliers à des sans-abri. Très dynamique à Bruxelles, il se réorganise et propose la collecte de vivres chez des particuliers afin de les redistribuer via des ASBL déjà actives sur le terrain. Il suffit de disposer d’un vélo, d’une voiture ou d’un deux-roues pour devenir livreur (entre 17 et 20 heures).
Accueillir provisoirement
Afin de devenir un bon guide pour personne déficiente visuelle, le chiot doit grandir dans un environnement adapté. Au sein d’une famille, il va apprendre à aller au supermarché, prendre les transports en commun, etc. Le Centre belge pour Chiens-guides cherche des foyers prêts à accueillir un petit chien durant quatorze mois ou juste pour les vacances (chienguide.be). Alors que les refuges sont surchargés, on peut également se proposer pour accueillir provisoirement un animal abandonné, le temps qu’il soit adopté.
- poilsetmoustache.be, catrescue.be, refugeapa.be… et autres.
Devenir parrain/marraine
Le Ricochet met en place un parrainage civique pour booster l’inclusion et la participation sociale d’une personne porteuse d’une déficience mentale. Pour y participer, il suffit de s’engager à rencontrer une fois par mois son ou sa filleul(e), le temps d’une activité de loisir qui plaît à chacun. Organisation de rendez-vous, déplacements en transport en commun, maintien du lien: derrière les rencontres mensuelles, se cachent de nombreux pas vers une plus grande autonomie.
Alimenter le bien manger
Alimenterre, à Louvain-la-Neuve, entend donner accès à chacun à une alimentation saine et bio. L’épicerie solidaire cherche des volontaires (dès 4 heures par mois) pour s’occuper du frigo solidaire, animer des ateliers de sensibilisation ou donner un coup de main à l’épicerie. Pas besoin d’être un expert irréprochable du zéro déchet: « Nous nous sensibilisons tous un peu plus chaque jour, c’est aussi l’intérêt de travailler ensemble », décomplexe Flore Jacquemin, stagiaire de l’association.
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