Lancement d’un projet de lutte contre la précarité menstruelle dans une école à Ixelles

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Pour certaines jeunes les protections hygiéniques sont de véritables produits de luxe. Pour tenter de lutter contre cette précarité menstruelle plusieurs projets ont été lancé en Wallonie et à Bruxellest, dont un à l’athénée Charles Janssens, à Ixelle

Des produits périodiques jetables sont proposés en libre accès dans trois toilettes de l’établissement pour une phase test d’un mois. Une gamme plus large de produits est accessible sans restriction au secrétariat, à l’accueil et au service de Promotion de la Santé à l’École (PSE) de l’école. Des produits périodiques jetables sont proposés en libre accès dans trois toilettes de l’établissement pour une phase test d’un mois. Une gamme plus large de produits est accessible sans restriction au secrétariat, à l’accueil et au service de Promotion de la Santé à l’École (PSE) de l’école.

Des élèves ont de plus créé des affiches pour sensibiliser à la précarité menstruelle. Une plateforme réunit entre autres la direction de l’école, le pouvoir organisateur communal, les élèves à l’initiative du projet et la professeure qui l’encadre. « Je voudrais féliciter tout spécialement les élèves qui se sont investis dans projet et qui ont formulé la proposition de réfléchir à des solutions structurelles sur un sujet qui touche la communauté scolaire », a relevé Caroline Désir, la ministre de l’Éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles. « C’est de la démocratie scolaire en acte et c’est aussi un apprentissage crucial pour ces élèves qui sont les citoyens de demain. Nous sommes d’ailleurs actuellement au travail pour redynamiser le fonctionnement des organes de représentation des élèves au sein des écoles mais également au niveau de la fédération Wallonie-Bruxelles ».

Le projet a été financé grâce à un subside de 200.000 euros libéré fin 2020 par Karine Lalieux, la ministre fédérale de la Lutte contre la pauvreté. « Le Conseil des Femmes francophones de Belgique a développé plusieurs projets en Wallonie et à Bruxelles grâce à ce subside, tandis que le Vrouwenraad a fait de même en Flandre », a expliqué la ministre. « Imaginez la détresse d’une jeune fille de 13 ou 14 ans qui n’ose pas demander de l’argent à sa mère qui n’arrive plus à joindre les deux bouts… Pour les plus précarisées d’entre elles, et elles sont plusieurs centaines de milliers en situation de pauvreté, le prix des protections hygiéniques en fait de véritables produits de luxe, malgré la baisse de la TVA à 6% sur ces produits ».

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