
Rencontre avec la photographe Marie Wynants: « Même si Instagram n’est pas toujours bon pour ma santé mentale, c’est une source d’inspiration énorme »
Marie Wynants a vu ses années d’étude de la danse aiguiser son sens de l’esthétique. Connue pour ses portraits emblématiques d’Angèle ou Oscar & The Wolf, la photographe belge qui s’expose à la Biennale d’Ostende répond à nos questions sur le vif.
La question qu’on vous pose le plus souvent?
Si je veux bien photographier le mariage ou la communion de quelqu’un, ce qui est complètement farfelu comme demande parce que c’est à mille lieues de mon travail. Je décline en répondant qu’il y a erreur sur la personne.
Le sport que vous pratiquez… en pensée?
J’ai beaucoup d’amis qui font de la voile, mais je n’ai jamais appris à naviguer, alors que je trouve ça très apaisant d’être sur l’eau. Quand j’aurai des enfants, c’est sûr que je les initierai très tôt aux sports aquatiques.
L’endroit dont vous n’êtes jamais revenue?
J’ai beau voyager énormément, je prends toujours autant de plaisir à rentrer chez moi et je ne me verrais pas habiter ailleurs qu’à Anvers. Dans une autre vie, j’aurais pu habiter à Melbourne. J’y suis allée deux fois, c’est une ville magique: impossible d’être plus loin de la Belgique, et pourtant, on s’y sent vite chez soi.
La célébrité avec laquelle vous aimeriez partager un repas?
Mathieu Terryn, le chanteur de Bazart, qui est aussi mon mec! (rires) Je ne suis pas du genre à être impressionnée par les people, mais cette célébrité-là, je pourrais aller chaque soir au resto avec elle…
Le plat qui vous ramène en enfance?
La soupe tomate aux pâtes alphabet de ma grand-mère. Elle la préparait elle-même, avec du bouillon maison, et pour moi, ce plat incarne la nostalgie à l’état pur. Je le trouve toujours aussi savoureux, même si désormais, je mange ma soupe sans pâtes dedans, parce que c’est plutôt pour les enfants…
La chose la plus folle que vous ayez faite?
Un de mes souvenirs les plus dingues reste la fois où j’ai accompagné Charlotte de Witte, une de mes meilleures amies, pendant deux mois en tournée. On a visité l’Asie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, avec parfois trois shows par soir et juste un petit bagage à main chacune. C’était incroyablement intense.
Un métier que vous auriez pu exercer?
J’adore voyager et compiler des itinéraires détaillés pour chaque destination que je visite, donc ça aurait pu me plaire de bosser dans une agence de voyages. D’ailleurs, je le fais déjà un peu parce que mes proches me demandent toujours mes bons plans quand ils partent quelque part.
Ce qui vous saoule vraiment?
Je ne me fâche pas facilement, mais l’homophobie, le racisme et toute forme de discrimination ont le don de me mettre (très) en colère.
Un mot pour vous décrire?
Eclectique.
Votre achat le plus bizarre?
Je collectionne les boules de Noël, et j’en ai quelques-unes vraiment étranges, dont un paquet de cigarettes Camel ornemental ou un pot de mayonnaise à accrocher au sapin.
L’appli de votre smartphone qui est le plus souvent ouverte?
Instagram. Même si elle n’est pas toujours bonne pour la santé mentale, c’est une source d’inspiration énorme pour moi.
Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite?
Je pars bientôt à Tokyo avec mon mec, on y va juste pour manger tous les sushis, sashimis et ramens qui nous tentent, et si je pouvais, j’y serais déjà!
La Biennale internationale de la photographie d’Ostende a lieu jusqu’au 12 novembre. fotobiennale.be/fr
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