5 excuses à la procrastination (et 5 façons d’en venir à bout)

La procrastination a un impact sur le stress et les performances de travail © iStockphoto
Stagiaire

Qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions! L’occasion rêvée de découvrir comment faire pour s’y mettre dès à présent avec ces 5 astuces pour combattre la procrastination.

La procrastination nous affecte tous à des degrés divers. Il peut s’agir d’un simple petit coup de mou passager ou d’une habitude fortement enracinée dans certains cas, voir même d’un facteur génétique.

Le Dr. Travis Bradberry, spécialiste en psychologie du travail et des organisations, nous livre 5 excuses que l’on se donne parfois pour procrastiner la conscience tranquille, et ses astuces pour venir à bout de ce fléau.

1. « Je ne sais pas par où commencer »

Lorsque l’on se retrouve confronté à des tâches difficiles, il arrive que l’on soit paralysé, submergé par la charge de travail. Il est parfois indispensable de consacrer à ce travail tout le temps dont on dispose pour l’achever convenablement. Gaspiller un temps précieux et se laisser dépasser par la complexité ou le volume de la tâche n’a aucun sens.

La clef est de ne pas laisser la peur du travail, pris dans sa globalité, interférer dans les tâches qui le constituent. Il est primordial de diviser ce travail en étapes. Posez-vous la question : qu’est-il possible d’accomplir en 60 minutes? Divisez ensuite ce travail en plusieurs tranches horaires, cela permet de ne pas être pris au dépourvu par le temps nécessaire à l’accomplir. Lorsqu’il s’agit de tâches complexes, l’inactivité est la pire des choses.

2. « Trop de distractions »

Pour une majorité d’individus, le fait de commencer un projet est un défi en soi. On se focalise sur d’autres tâches moins importantes qui nous distraient de notre véritable but. On répond aux mails, on lit la presse… Bref, on fait tout pour éviter de se mettre réellement au boulot.

Lorsqu’on se retrouve à éviter une tache particulière, il faut prendre un moment pour visualiser ce qui pourrait arriver si on continue à la postposer. Les distractions nous anesthésient en détournant notre attention de ces conséquences. Le fait d’avoir en tête ce qui pourrait arriver si l’on continue à procrastiner est un excellent moyen de rendre ces distractions moins attrayantes et cela nous force à nous focaliser sur le vrai travail à effectuer.

3. « C’est trop facile »

Paradoxalement, une tâche trop simple à effectuer peut être quelque chose de dangereux. En effet, si un travail semble facile, nous avons tendance à sous-estimer le temps qui doit lui être consacré, et nous nous rendons compte, une fois le travail commencé, que nous manquons de temps pour le mener à bien et l’achever correctement.

Si un tâche est trop facile, il faut essayer de la mettre en relation avec le contexte de travail général. Lorsque des petites tâches sont mal effectuées, cela peut avoir des conséquences sur l’ensemble du travail.

4. « Je n’aime pas »

La procrastination n’est pas toujours liée à une tâche trop simple ou trop complexe. Cela peut être beaucoup plus simplement ne pas avoir l’envie de s’y coller. Il s’avère dès lors difficile de travailler sur un sujet qui ne nous intéresse pas.

Malheureusement, il n’y a pas de méthode miracle: certaines choses ne vont jamais éveiller chez nous un quelconque intérêt. Plutôt que de repousser ces tâches qui nous ennuient, autant en finir au plus vite en établissant une « règle »: ne jamais entamer de nouvelle tâche tant que la première n’est pas accomplie.

5. « Je ne pense pas pouvoir le faire »

Votre supérieur vous attribue le projet dont vous rêviez depuis longtemps. Mais maintenant que sa réalisation repose sur vos épaules, vous n’arrivez pas à vous y mettre. Vous pensez ne pas être à la hauteur et vous avez peur de l’échec… Cette peur peut prendre des proportions démesurées et nous paralyser complètement. Quoiqu’il en soit la procrastination en elle-même est une sorte d’échec puisqu’elle inhibe nos talents et compétences. Lorsque nous procrastinons, nous avons failli à croire en nous-même.

Il faut s’orienter vers une direction de confiance tout en se concentrant sur les choses positives qui arriveront lors de la réussite. Lorsqu’on croit en quelque chose et qu’on visualise les éléments positifs inhérents à cette chose, on est plus enclin à réussir, car le processus oriente notre esprit vers la bonne direction.

>>>Lire aussi: Après la procrastination, la precrastination, ou l’art de tout faire à l’avance

Marie-Hélène Dufays

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