Tout le monde rêve du grand amour, mais comment trouver la personne qui vous convient et – ce qui est peut-être encore plus difficile – comment faire en sorte que votre relation dure toute la vie? L’entremetteuse professionnelle Hilde Watty partage ses secrets.
Que l’on soit célibataire ou en couple, tout le monde a besoin de conseils en matière de relations amoureuses. L’entremetteuse professionnelle Hilde Watty aide une clientèle haut de gamme à trouver le partenaire qui lui convient, en la guidant avant et après le processus de rencontre pour éviter les pièges et parvenir à construire une relation durable. Avec un taux de réussite de 87 %, elle est bien placée pour répondre à la question « comment trouver l’amour », et le garder. Et si, d’ordinaire, son aide est payante, elle partage ses secrets dans un nouveau livre – et dans cette interview, ça va sans dire.
La presse en a fait ses choux gras récemment: il y aurait de plus en plus de célibataires. 45 % des citoyens le seraient, ou du moins vivraient seuls. Est-il donc devenu plus difficile de trouver et de garder un partenaire?
Je pense que oui. Ou du moins, il est beaucoup plus difficile aujourd’hui de rencontrer quelqu’un de manière spontanée. La plupart des gens sont tellement concentrés sur leur travail et les autres aspects de leur vie que leurs capteurs ne sont plus en marche. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai écrit ce livre : beaucoup de gens ne savent même pas ce qu’ils cherchent dans une relation, et si vous ne savez pas ce que vous cherchez, il est très difficile de le trouver! Il y a aussi beaucoup de peurs, qui poussent les gens à se dire « tant pis, ce n’est pas grave, l’amour n’est pas nécessaire pour moi, ma vie est très bien comme elle est ».
Mais peut-être que la vie est justement tout aussi bien en solo ? Des recherches récentes montrent que les jeunes commencent à avoir des relations de plus en plus tard, parce qu’ils pensent que ce n’est plus aussi important. Ils ont des amis, ils ont une carrière et ça les épanouit.
Je suis convaincue que personne n’est fait pour être seul. Tout le monde a besoin d’affection. C’est ce que procure l’amitié, j’en conviens, mais une relation, c’est plus que cela: c’est de l’amitié avec de l’intimité. J’ai de nombreux clients qui repoussent sans cesse la recherche d’un ou d’une partenaire pour les raisons que vous venez d’évoquer : ils sont satisfaits de leur vie, ils ont de bons amis, une carrière passionnante… Mais je suis persuadée que cela ne suffit pas.
Le mois dernier, une université américaine a publié les résultats d’une étude sur la solitude. Et ils sont choquants : l’impact de la solitude sur la santé équivaut à l’effet néfaste de fumer 50 cigarettes par jour. Elle est à l’origine de tant de tristesse dans notre société, et je crois sincèrement qu’une relation stable et à long terme est la solution. Il se passe beaucoup de choses autour des nouvelles formes de relations aujourd’hui, mais je remarque un revirement.
Les jeunes de ma clientèle – le plus jeune a à peine 23 ans – ont à nouveau besoin de stabilité et de structure. Ils me disent: « Mes parents sont ensemble depuis 30 ans. C’est ce que je veux aussi ».
Les jeunes vivent à l’ère de Tinder, Bumble et autres plateformes de rencontres, où l’on peut toujours glisser vers le prochain partenaire… Ou être repoussé.
Tinder a donné aux jeunes l’impression que le bassin dans lequel ils peuvent pêcher des partenaires est infini. Ils sont donc plus susceptibles d’être insatisfaits de ce qu’ils ont – après tout, il est toujours possible de trouver mieux. Ils ne font donc qu’enchaîner les relations superficielles sans s’engager.
J’ai beaucoup de mal avec ces apps. L’une des raisons est que l’on y juge les gens uniquement sur la base d’une photo.
Vous ne m’entendrez jamais prétendre que le physique n’est pas important, mais l’apparence ne représente que 20 % du « package » d’une personne.
Preuve en est j’ai réuni de nombreuses personnes qui, au départ, n’étaient pas intéressées par le physique de l’autre.
En ce qui concerne les apps de rencontre, j’ai aussi beaucoup de mal à considérer les personnes comme étant remplaçables. De nos jours, vous avez un rendez-vous, il s’est déroulé un peu maladroitement, et hop, vous passez au suivant. Le fait de se faire rejeter, ou même d’être rejeté à chaque fois a un impact énorme sur les gens. Il existe des études sur la façon dont les sites de rencontre peuvent affecter votre confiance en vous, et leur effet néfaste n’est pas à sous-estimer.
En outre, une étude réalisée l’année dernière par l’université de Stanford a révélé que 75 % des personnes ayant un profil sur un site de rencontre sont en fait en couple. 75 % ! Il n’y a pas la moindre vérification. Il y a de fortes chances qu’après avoir discuté pendant un certain temps ou même après quelques rendez-vous, vous découvriez que cette personne n’est pas du tout comme elle s’est présentée, ou qu’elle n’est même pas disponible. J’ai récemment parlé à une personne qui a lu mon livre et qui est active sur les sites de rencontres. Elle m’a dit qu’elle regardait désormais les profils d’un œil complètement différent, avec plus d’ouverture et d’intérêt sincère, et que cela se répercutait également sur ses rendez-vous. J’en suis ravie!
Vous vous qualifiez d’entremetteuse, mais en réalité, vous êtes peut-être avant tout une thérapeute relationnelle.
C’est vrai: la mise en relation ne représente que vingt pour cent de mon travail. Quatre-vingts pour cent consistent à guider – ou plutôt coacher, je pense que le mot est trop fort – mes clients. Je veux apprendre à les connaître, avec leurs normes et leurs valeurs, et évaluer l’effet qu’elles ont sur leurs rendez-vous et leur relation naissante. Je leur apprends parfois à se regarder et à regarder les autres d’un œil différent.
Et, comme le montrent les témoignages de votre livre, cet accompagnement n’est pas un luxe dans la phase d’approche.
Beaucoup de choses peuvent se passer dans la communication entre deux personnes, en particulier entre des personnes qui ont déjà vécu un certain nombre d’expériences. Après un rendez-vous, j’ai l’habitude de demander à mes deux clients de me faire part de leurs impressions. Parfois, leurs histoires sont tellement divergentes que je me demande si les deux personnes ont vraiment eu un rendez-vous ensemble. (rires) La communication joue un rôle important, mais aussi l’état d’esprit dans lequel vous abordez le rendez-vous et, surtout, les attentes que vous fixez, consciemment ou non.
Quel est le bon état d’esprit pour aborder un rendez-vous?
S’ouvrir à l’autre. Se défaire de ses propres exigences. Certaines personnes arrivent avec une feuille A4 remplie d’attentes, et il est alors facile d’être déçu. Il y a vite quelque chose qui ne va pas. Je dis aux gens de voir les choses différemment. Commencez par être reconnaissant que l’autre personne prenne du temps pour vous et veuille passer du temps avec vous. Si vous vous rendez à un rendez-vous avec une attitude ouverte, les choses se passeront complètement différemment. Laissez-vous porter par le courant.
En termes de mentalité, vous accordez également une grande importance à l’énergie que dégagent les personnes. Selon vous, tout le monde a une énergie masculine ou féminine.
C’est vrai. D’ailleurs, cela s’applique aussi aux couples homosexuels, et peu importe que vous soyez un homme ou une femme: tout le monde a une énergie masculine ou féminine dominante et elles s’attirent mutuellement. Quelqu’un qui a beaucoup d’énergie masculine recherche quelqu’un qui a une énergie féminine dominante et vice versa. Plus la différence entre l’énergie masculine de l’un et l’énergie féminine de l’autre est grande, plus la passion et l’attirance sont grandes. Si vos énergies se rapprochent trop l’une de l’autre, l’étincelle disparaît. C’est ce que j’entends le plus souvent de la part de clients qui ont déjà divorcé: l’alchimie avait disparu. Ils vivaient ensemble comme frère et sœur.
Beaucoup de mes clientes ont dû se battre durement dans leur vie, dans une relation précédente, sur le plan financier, dans leur travail… En conséquence, leur énergie masculine est devenue dominante et cela fait obstacle à une relation réussie.
Les femmes qui vivent trop dans leur tête et pas assez dans leur cœur ne sont pas ouvertes à une relation.
Je leur dis: soyez la patronne au travail tant que vous voulez, mais raccrochez ce manteau d’énergie masculine à la maison et revenez à votre énergie féminine. Soyez attentionnée, soyez attentive à votre homme. Laissez un homme être un homme. Laissez-le payer l’addition après votre rendez-vous, par exemple. Un homme veut être attentif, ne lui enlevez pas cela.
C’est une approche quelque peu rétrograde, non?
L’énergie féminine et masculine n’a rien à voir avec les rôles classiques des hommes et des femmes. Une femme peut aussi être un leader, cela dépend juste de la façon dont elle communique. Mais le fait est qu’une relation a plus de chances de réussir s’il y a une forte polarité entre l’énergie masculine et l’énergie féminine. D’ailleurs, il est également possible qu’un homme ait plus d’énergie féminine et qu’une femme ait plus d’énergie masculine. Cela fonctionne également.
De nombreuses femmes me disent qu’elles ressentent comme une énorme libération le fait d’être autorisées à se débarrasser de leur énergie masculine et de ramener leur énergie féminine à la surface. J’en ai moi-même fait l’expérience. Il est tellement libérateur de permettre à quelqu’un de prendre soin de vous, physiquement et mentalement, et pourquoi pas, financièrement.
Revenons un instant au début: on ne prend pas n’importe qui comme client. Après un entretien préliminaire, vous évaluez si la personne est suffisamment ouverte à une relation. Comment le savez-vous ?
Un exemple: récemment, j’ai reçu une dame qui, lorsqu’elle est entrée, a immédiatement fait une pirouette pour me montrer ce qu’elle avait à offrir. Puis est venue la liste des demandes. Sa liste n’était pas une simple page A4, c’était un livre. « Il faut d’abord que toutes les cases soient cochées, dit-elle, et ensuite seulement je pourrai tomber amoureuse ». J’ai brièvement mentionné quelques hommes qui m’étaient immédiatement venus à l’esprit pour les lui présenter, et elle avait quelque chose à dire sur chacun d’entre eux. Je lui ai dit franchement: « Je ne pense pas pouvoir vous aider. Vous n’êtes tout simplement pas prête ».
Vous avez aussi des gens qui se cachent derrière la logistique. Quelqu’un qui a un voilier? Cette personne n’aura probablement jamais de temps à me consacrer. Une femme avec des enfants? Trop de contraintes. Quelqu’un qui habite à vingt ou trente kilomètres? Plutôt pas. Ces personnes se sabotent elles-mêmes. Parfois tout simplement parce qu’elles portent encore un lourd sac à dos hérité d’une relation précédente. Je commence alors à travailler avec elles: comment allons-nous résoudre ce problème? Une conversation d’une heure peut suffire à leur faire tourner la page. Mais cette nouvelle page est une condition sine qua non à l’amorce d’une relation.
Beaucoup de gens ont tendance à avoir une liste de « non-négociables » longue comme le bras…
Aujourd’hui, on a tendance à attacher beaucoup d’importance à l’apparence. C’est bien sûr dû aux réseaux sociaux, où tout le monde veut montrer la photo parfaite – avec le partenaire parfait. Cela veut dire que nous avons besoin d’une énorme quantité d’affirmations extérieures, mais les rencontres n’ont rien à voir avec cette approche. Les rencontres, c’est avant tout une question de cœur.
J’ai eu récemment une cliente que je n’avais jamais rencontrée auparavant. Elle aime « les types méditerranéens », et un look méridional était donc une condition sine qua non pour elle. Je lui ai présenté quelques hommes – dont certains très séduisants – mais aucun n’a répondu à ses attentes. « Moche, moche, moche ». Ses exigences sont devenues de plus en plus pressantes. Regardez, ce qu’elle m’a envoyé (elle montre sur son smartphone une photo d’un torse d’homme avec un triangle dessiné dessus pour signaler qu’elle veut un corps avec des épaules très larges et une taille étroite, ndlr) et ça (une photo d’un visage d’homme – Johnny Depp – avec un carré dessiné dessus, ndlr) Puis je lui présente des hommes et l’un a un visage trop long, l’autre a des yeux trop ronds… (Soupir) Elle pense que je tiens une boutique avec des sosies de David Beckham. Ce sont des gens qui s’auto-sabotent et je ne peux pas accepter cela. C’est pourquoi j’ai fini par dire à cette femme : « Si c’est uniquement une question d’apparence, tu devrais aller sur Tinder ».
Certaines histoires sont à la fois drôles et poignantes, à l’image de cette femme de soixante ans qui cherche un sosie de Richard Gere. Lorsque vous en trouvez un et que vous l’invitez à un rendez-vous, elle est catégorique: elle cherche le jeune Richard Gere d’American Gigolo, pas le silver fox de 70 ans… Oubliant momentanément qu’elle même ne fait plus partie des plus jeunes.
En effet. Elle est sortie avec lui après que j’ai insisté, parce que je pensais qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Mais elle ne le sentait pas. Et quand elle l’a vu manger des frites à la main plutôt qu’avec des couverts, c’était fini. (rires)
Je ne le répéterai jamais assez : se concentrer uniquement sur l’apparence ne vous mènera nulle part.
D’ailleurs, je ne crois pas que ce soit vraiment une question d’apparence pour ces femmes. Ce n’est pas pour cela qu’elles sont difficiles. C’est la peur qui les pousse à faire la fine bouche.
Vous n’allez pas nous dire qu’il n’y a pas quelques hommes qui rêvent de rencontrer le sosie d’Angelina Jolie…
Beaucoup moins. Les hommes se présentent rarement avec une liste d’exigences externes. Ils ont confiance en moi et dans le processus. Ils disent : « Hilde, si tu y crois, j’irai à un rendez-vous avec cette dame ». Ils ne commencent pas à analyser et à rejeter dès le départ. Je trouve très triste que les femmes se sabotent à ce point. Elles disent non à des hommes qui pourraient très bien être l’amour de leur vie. Parfois, c’est pour cette raison que je ne leur donne pas de photo au préalable.
Et je ne leur donne le numéro de téléphone de l’homme qu’une heure avant le rendez-vous. De cette façon, ils ne peuvent pas chercher sur Google. Parfois, il s’avère que j’avais raison et qu’un homme qu’elles avaient précédemment rejeté en raison de son apparence ou d’autres arguments est parfait pour elles. Hier, j’ai reçu une photo d’un couple que j’avais présenté lors d’une fête de mariage en Italie. Elle ne l’aimait pas au début, mais j’ai insisté. Avec raison! Ils sont allés boire un café ensemble et le lendemain, elle m’a dit « tu avais raison ». Un café est devenu deux cafés, et leur premier rendez-vous a duré sept heures. Aujourd’hui, ils sont mariés. Elle-même n’aurait jamais regardé cet homme. J’aime quand je peux sortir un peu les gens de leur zone de confort.
L’apparence ne représente que 20% de l’ensemble, dites-vous. Le « clic » est plus important. Et il doit être là dès les premières secondes, sinon il n’y aura rien.
Oui, au bout de quelques minutes, le déclic devrait se produire. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’un premier rendez-vous à l’aveugle est inconfortable. Donc, si les choses sont un peu gênantes, mais que vous avez senti les prémices d’un déclic, ce petit peu d’électricité dans l’air, donnez-lui une deuxième chance.
J’ai l’habitude de dire : si vous n’avez pas ressenti de non lors d’un premier rendez-vous, alors vous pouvez vous rencontrer une deuxième fois.
Lors d’un deuxième rendez-vous, les gens sont beaucoup plus détendus, plus eux-mêmes.
Avez-vous l’habitude de présenter les clients à de nombreuses personnes différentes avant qu’ils ne rencontrent « la bonne »?
J’ai des clients avec qui le courant passe dès la première présentation, d’autres avec qui cela prend plus de temps. Je sais très bien quelles personnes iraient bien ensemble, mais la seule chose que je n’ai pas dans ma poche, c’est la magie. On ne peut pas la prédire.
Il y a la polarité, l’interaction entre l’énergie masculine et l’énergie féminine, dont nous venons de parler. Ensuite, il y a la personnalité de ces personnes. Quatre questions sont très importantes pour déterminer qui correspond à qui.
Que recherchez-vous chez un partenaire ? Qu’est-ce que vous n’aimez pas ? Qu’est-ce qui vous rend heureux dans une relation ? Et qu’est-ce qui vous rend triste dans une relation ?
Enfin, je cherche toujours le point commun entre deux personnes: un certain style de vie, une certaine vision ou un certain intérêt. Je suis convaincue que si vous faites des choses ensemble ou si vous vous intéressez à certaines choses, c’est ainsi que vous créez une proximité ; la proximité déclenche l’affection et, de l’affection, peut naître l’intimité. S’il y a suffisamment de colle, alors je peux correspondre.
Est-ce que cela ne fonctionne pas toujours? Vous arrive-t-il de devoir dire « navrée, mais je ne vais pas trouver de partenaire pour vous »?
Avec cette femme qui recherchait un type méridional, ça n’a pas marché. Si ce n’est qu’une question d’apparence, ma valeur ajoutée en tant qu’entremetteuse est nulle et cela s’arrête pour moi. J’ai d’ailleurs récemment pris congé d’une cliente pour laquelle j’avais organisé des dizaines de mises en relation et qui refusait toujours. « Son nez était trop gros, ses cheveux trop longs… » Et puis on n’arrive à rien.
Quand cesse-t-on d’essayer de sauver une relation?
Aux couples naissants qui ont des problèmes, je dis généralement: voulez-vous avoir raison ou voulez-vous être heureux? Au sein d’un couple, la volonté de résoudre le problème doit être présente. Je n’hésite pas à fixer une date concrète, en mode « d’ici là, nous devons être sur la bonne voie, sinon tout s’arrête ».
Qu’est-ce qui vous donne le plus de satisfaction dans votre travail?
Quand je sens que j’ai contribué au bonheur de quelqu’un. C’est ça qui me rend si heureuse. Comme lorsque je reçois la photo de ce couple qui vient de se marier. Ou lorsque je vois que j’ai fait réfléchir quelqu’un, qu’il s’est rendu compte qu’il devait faire certaines choses différemment. Je dis toujours à mes clients: la chose la plus importante est d’être authentique. Ne prétendez pas être autre chose que ce que vous êtes. Lorsque vous êtes vous-même, vous donnez le meilleur de vous-même. C’est bien quand mes clients y parviennent par la suite.
J’ai la chance d’être très souvent invitée aux mariages des couples que j’ai contribué à former. Lorsque j’y assiste, je ne suis pas là en tant qu’entremetteuse, mais en tant qu’invitée ordinaire.
Une dernière question, que l’on est susceptible de se poser après avoir lu cette interview: combien faut-il débourser pour trouver l’amour grâce à vous?
C’est difficile à dire parce qu’il y a différentes formules et différents paquets possibles. Quoi qu’il en soit, je préfère ne pas parler de prix. Ce n’est pas donné – pensez à un prix de départ équivalent à celui d’un sac à main Hermès (rires) – et je me rends compte que payer pour cela n’est pas évident pour tout le monde. C’est aussi pour cela que j’ai écrit ce livre: pour partager mon message avec le plus grand nombre. Car que vous ayez cent euros ou un million sur votre compte en banque, la façon de trouver l’amour est la même pour tout le monde.
Envie d’en lire plus? De liefde van je leven vinden en houden d’Hilde Watty, Borgerhoff & Lamberigts (pas encore traduit).
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