5 choses à retenir de la Fashion Week de Londres

Backstage Paul & Joe à Londres, septembre 2021

La Fashion Week de Londres, consacrée aux collections printemps-été 2022, qui s’achève mardi, a marqué le retour des défilés dans la capitale. Voici cinq choses à retenir.

Une quasi-normalité

Après des shows en ligne en février, les défilés ont repris, avec public et sans distanciation physique ni masques. Pour y assister, les invités étaient toutefois priés de montrer une preuve de vaccination ou de dépistage négatif du Covid-19.

Impatients de revenir à ce format, certains ont sorti le grand jeu, comme la créatrice d’origine sud-coréenne Rejina Pyo qui a investi la piscine du parc olympique de Londres. Des athlètes ont ouvert et clos le défilé par de spectaculaires plongeons dans une chorégraphie rodée.

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Pour célébrer 15 ans de défilés, le Turco-Britannique Erdem Moralioglu s’est, lui, offert le décor majestueux du British Museum, pour une « lettre d’amour à l’âme si particulière de Londres ». Au coeur de cette collection inspirée par la poétesse Edith Sitwell et la peintre Ottoline Morrell, des silhouettes romantiques en noir ou blanc, en robes longues fleuries ou en dentelle, semblant surgies du passé.

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Place aux talents émergents

Avec deux grandes marques –Burberry et Victoria Beckham– aux abonnés absents, la voie était libre pour les talents émergents, nombreux à Londres à être passés par la prestigieuse école de mode Central Saint Martins.

Parmi eux, la créatrice albanaise Nensi Dojaka, 27 ans, fondatrice de la marque éponyme, a présenté son tout premier défilé solo, tout en créations glamour, jeux de transparence et détails graphiques.

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Le show de l’incubateur de talents Fashion East est aussi l’occasion de découvrir les stars de demain comme Chet Lo qui a présenté un gigantesque sac à picots jaune porté à l’épaule ou Maximilian, auteur d’un ensemble jupe courte noire et bandeau, et dans le dos une spectaculaire oeuvre façon oursin géant.

Optimisme et vitalité

Après le confinement, le Français Roland Mouret a voulu une collection « célébrant un optimisme et une vitalité qui se reflètent dans les silhouettes, les imprimés et les couleurs ». Les tons vont de la menthe pâle au bleu, en passant par le jaune, les silhouettes sont décontractées.

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Prêts à clubber après avoir passé l’hiver enfermés? Piochez du côté des tenues ultramoulantes et couleurs néons du Canadien Mark Fast. Côté couleurs, le vert pomme et le fuchsia sont à l’honneur chez de nombreux stylistes.

Retour en enfance

Le retour en enfance a inspiré plusieurs stylistes comme les Britanniques Molly Goddard et Saul Nash.

Le show de Saul Nash, 28 ans, mettait en scène des jeunes hommes gravitant autour d’un arrêt de bus londonien, clin d’oeil à son adolescence à Hackney, quartier du Nord-Est de Londres.

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Cet as du sportswear a revisité l’uniforme de l’écolier anglais avec une chemise à manches courtes dotée d’empiècements en tissu respirant et d’une fermeture éclair.

Molly Goddard, connue pour ses aériennes robes en tulle, a pour sa part adapté « les robes qu'(elle) portait enfant en format adulte ». Enceinte lorsqu’elle a conçu sa collection, elle est devenue de son propre aveu « obsédée par les robes à smocks, les pantalons de survêtements et les ballerines ».

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Conscience écologique

L’industrie de la mode et du textile est le troisième secteur le plus polluant au monde, représentant environ 5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Interpellés par des mouvements écologistes tels qu’Extinction Rebellion, de nombreux stylistes changent leurs pratiques.

Plutôt que de commander de nouveaux matériaux, la Canadienne Edeline Lee a expliqué à l’AFP avoir utilisé des tissus issus de collections passées. « C’est comme ça que je me suis retrouvée avec 53 couleurs » pour cette nouvelle collection, contre une demi-douzaine habituellement, s’amuse-t-elle.

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Osman Yousefzada a quant à lui utilisé du TENCEL Luxe, fabriqué à partir de pâte de bois issue de sources durables et alternative à la soie.

A la British Library, Phoebe English, dont les collections sont fabriquées entièrement en Angleterre, a exposé ses bonnes pratiques comme la récupération de textiles destinés au rebut ou l’utilisation de teintures naturelles.

La créatrice a expliqué à l’AFP « réfléchir de manière très différente à la façon dont nous produisons les vêtements à cause de l’énorme coût environnemental de notre industrie ».

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