Cédric Charlier ouvre Paris

© Reuters

Un premier défilé, sous son nom, à Paris, ça fait toujours monter la pression.

Un peu d’électricité dans l’air, mais pas trop, dans le préau du Lycée Turgot, rue de Turbigo, au premier jour de la Fashion week. Au sol, deux rectangles bronze, de la lumière blanche et la première silhouette de Cédric Charlier s’avance dans un manteau bleu marine, impeccable, à double rangs de boutons bronze, le ton est donné.

Le créateur belge avait annoncé qu’il se rapprocherait du corps, que tout serait pensé, de la tête aux pieds, il n’a pas menti. Il y a dans sa première collection quelque chose de monacal presque, une austérité vite tempérée par des jeux subtils de superpositions, de trompe-l’oeil, de matières mêlées, de zip bien placés, de vinyle en touche ou en total look et même de peintures imprimées signées Michel Devoisin-Lagarde.

Rien à redire devant ses coupes soignées, jupes crayons, bustiers droits, pantalons affûtés, elles déclinent un vocabulaire contemporain et stylé. Accessoirisé de lunettes (avec Cutler and Gross) et de sacs cartables qui collent parfaitement à ces petits cols de clergyman – Cédric Charlier a pensé à tout. Même à tricoter, avec Sami Tillouche, une jupe et quelques pulls indispensables qui font aussi la différence.

A.-F.M.

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