Damian Bacci (The Psycho Devilles)

© DR

J’ai repris les cours. On n’en connaît jamais assez, on ne pratique jamais assez. Je donne cours moi-même alors je sais un peu de quoi je parle. Je flâne souvent sur You Tube à la recherche de bons plans. En juin dernier, je suis tombé sur Damian Bacci des Psycho Devilles.

Tsunami sonore en direct de Miami. Rock’n’roll vintage au programme, guitare Gretsch et ampli Fender. Et les grands classiques : Buddy Holly, Eddie Cochran, Chuck Berry, James Burton, Bill Haley… Trois accords sur lesquels tout est possible, broderie infinie, groove contagieux, gros son sans la moindre pédale d’effet. Un petit miracle.

Je me suis payé son triple DVD et je me suis branché. Mal aux doigts, mais ravi les oreilles. Damian Bacci m’a montré des choses simples mais ravageuses. Damian m’a appris le « swing », le « shuffle », le « turn-around ». Des choses que je croyais connaître. Je l’ai dit plus haut, j’enseigne moi aussi. Et quoi de plus naturel pour un prof d’avoir son propre prof ? De se faire « recadrer » de temps à autre. Cela me permet de mieux cerner la position dans laquelle se trouve l’élève lorsqu’il est face à moi. Cela me permet de mieux faire mon travail, de mieux jouer de la guitare, et de mieux expliquer ce que cet instrument, décidément magique, me fait ressentir. Et ça marche.

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La recette: le travail régulier et sans relâche. Comme je le dis souvent, il y a deux catégories d’élèves : ceux qui bossent et ceux qui regardent. Clé à molette ou télescope, mon choix est fait depuis des lustres.

Jérôme Mardaga.

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