Dans les coulisses de Dior et de Baccarat

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La maison de couture s’est associée au cristallier afin d’imaginer un nouvel écrin pour son parfum J’adore.

« Le vrai luxe exige le vrai matériau et le vrai travail artisanal. Il n’a de sens que si ses racines s’enfoncent dans un tuf baigné de traditions. » La phrase est signée Christian Dior. Elle sert de fil rouge -ou plutôt de fil d’or- aux deux nouvelles éditions exceptionnelles du parfum J’adore, best-seller de la marque depuis sa création, en 1999.

Le flacon, en forme d’amphore, fait référence au 8, chiffre fétiche du couturier, et rappelle les premiers flacons de Miss Dior dans les années 1950, déjà réalisés en cristal rouge ou bleu cobalt par la manufacture Baccarat, devenue une complice de la maison. C’est donc naturellement chez le cristallier que les flacons de ce J’adore d’exception ont été soufflés à la bouche, puis travaillés à la main.
Imaginé à l’origine par le designer Hervé Van der Straeten, le fameux col massaï de la petite bouteille réapparaît dans une version haute couture des plus raffinées, signée des ateliers de haute joaillerie de Dior. Les fils de la chaîne en or fin (pour l’édition Prestige) et massif (pour l’édition Exception, seulement huit exemplaires dans le monde!) ont été assemblés un à un par des artisans joailliers.

Evidemment, le jus a lui aussi hérité d’un traitement de faveur. François Demachy, le nez de la maison, a concocté une essence de parfum qui mêle, entre autres, l’absolu rose de mai et l’absolu jasmin de Grasse. Le tout encapsulé dans un flacon de 30 ml et d’une vingtaine de centimètres de hauteur… Un pur concentré de luxe et de rareté.

Marion Vignal

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