Avec un ventre rebondi, la créatrice de Gucci, Frida Giannini, a ouvert le bal des défilés milanais.
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Au départ, on dirait un simple manteau. D’allure sobre, une coupe stricte, assez neutre en somme. Mais à y regarder de plus près, plus précisément sur les côtés, on remarque un savant jeu de découpes, qui prouve que cette pièce n’est finalement pas si commune que cela.
Ainsi va le défilé Gucci, pour la saison automne-hiver 13-14. Un gros travail sur la structure même du vêtement, histoire de le rendre exclusif au plus haut point. Le programme du show le confirme par ailleurs : » la perfection des lignes de la couture appliquée au prêt-à-porter « . Les épaules des vestes sont arrondies ou parfaitement mises en valeur. Les tissus, assez épais, suivent les courbes de près…
On apprécie particulièrement les teintes automnales – orange, vert mousse et marron -, les larges V des décolletés, les tailleurs fifties en fourrure (vus aussi chez Marc Jacobs) et les pièces en cuir – comme d’intrigants cols roulés – qui confèrent aux silhouettes une allure conquérante.
Davantage de doute par contre vis-à-vis des robes de soirée, qui mélangent tout à la fois la soie fluide, la résille, des strass, sequins, plumes et clous. Mais cette surcharge stylistique n’a pas empêché le public d’applaudir la créatrice de la griffe italienne, Frida Giannini. A 40 ans, celle-ci donnera prochainement naissance à son premier enfant, dont le père n’est autre que Patrizio di Marco, PDG de Gucci…
C.PL.
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