Hermès en apothéose pour clôturer la Fashion Week à Paris

© Reuters

Terminée, la fashion week parisienne. Avec Hermès, en beauté.

Quand le Dieu des voyageurs se penche sur un vestiaire, la légèreté ailée s’invite partout. Dans cet été indien qui adoucit les moeurs, l’Orangerie Férou du Jardin du Luxembourg accueille le show Hermès, avec cette élégance propre à la maison.

La flore y est belle, et vraie, le catwalk serpente entre une rangée de chaises, il n’y a qu’un front row, ce qui, en termes fashion, signifie qu’il n’y a plus guère de castes, le temps d’un défilé. Et, accessoirement, que l’on pourra détailler chaque silhouette de tout près, avec bonheur.

Pour être raccord avec l’environnement  » jungle « , une robe tunique imprimé fleurs et bottes assorties ouvre le bal. Puis tout le lexique d’Hermès, par Christophe Lemaire, défile avec cette élégance particulière qui est le signe des deux conjugués. Il a trouvé le ton, le créateur français qui, à loisir, jongle avec les matières exceptionnelles à sa disposition – des cuirs forcément, dans des teintes fabuleuses (bleu roi, vert forêt, jaune absinthe), du lin frangé et de la soie, évidemment.

Il y a des lignes années 70, là où tout le monde pioche dans la décennie suivante, Hermès signe sa différence. De même dans ses bijoux, un anneau glissé sur une chaîne, ou dans ses sacs, sans faux pas, qui pactisent avec l’intemporel. Les chemisiers de ce printemps 14 ont des col Mao ou des plastrons, la cape une capuche et les jupes-culottes la belle longueur. Jamais l’expression  » terminer en beauté  » n’aura autant fait sens, la Fashion Week parisienne est finie. Alléluia.

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