L’autopsie déjantée des dérives de la chirurgie esthétique (vidéo)

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Anthony Planus
Anthony Planus Journaliste

Le film d’animation Supervénus, court-métrage corrosif, glaçant et (un peu) sanglant, s’attaque froidement aux dérives des canons de beauté modernes et à la chirurgie esthétique qui les permet.

Dans son court-métrage, diffusé le week-end dernier par Arte, Frédéric Doazan nous ouvre son atlas élémentaire d’anatomie bien à lui. Après avoir débarrassé la femme de toute sa pilosité, les mains du chirurgien s’emploient à remodeler la femme à une certaine image, celle des canons de beauté actuels.

Cou, bras, yeux, hanches ; graisse, côtes, seins, cerveau ; retoucher, enlever, rajouter, amputer ; le corps de la femme se retrouve mutilé, au gré des envies des mains du médecin, jusqu’à un inéluctable gâchis final. Glaçant et efficace.

(Cerise sur le scalpel, Frédéric Doazan, le réalisateur, explique sa démarche en fin de visionnage)


Supervénuspar Spi0n

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