Le blanchiment de la peau, une pratique à risque

La mairie de Paris lance une campagne de prévention des dangers du blanchiment de la peau , avec des affiches sur les panneaux Decaux, une bande dessinée « Beauté d’ébène » et un fascicule pédagogique sur les dangers des crèmes d’éclaircissement.

Alors que la plupart des « peaux claires » cherchent constamment à brunir, les « peaux foncées » cherchent, elles, à pâlir. En effet, le blanchiment de la peau est une pratique lancée en 1952, déjà ! Elle est aujourd’hui utilisée par de nombreuses femmes africaines malgré les conséquences graves qu’elle engendre sur la santé. Pour éclaircir leur épiderme, les femmes utilisent des produits dont on ne connaît que très peu les composants exacts.

Selon une enquête menée par la mairie de Paris, citée par Fashionmag, « 20% des femmes d’origine africaine habitant à Paris utiliseraient des produits éclaircissants contenant des dermocorticoïdes et de l’hydroquinone, avec pour conséquences, brûlure, acné, taches, hirsutisme, vergetures, diabète, etc ». Le dysfonctionnement des glandes surrénales peut entraîner d’autres effets encore, tels que de fortes odeurs corporelles du fait de la corrosion des deux premières couches de la peau, fragilisation et vieillissement accéléré ou, plus grave, cancer de la peau, stérilité ou encore cancer du sang. Des conséquences à ne surtout pas négliger.

Une question se pose encore « Pourquoi veulent-elles se pâlir la peau ? » La faute peut-être aux campagnes publicitaires qui ne cessent de mettre en avant la femme à « peau claire ».

Pour stopper ce phénomène, les médecins et dermatologues veulent avant tout, lancer un message de prévention et insistent beaucoup sur la beauté évidente de la peau noire.

Laura Morthier

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