Le burn-out parental pour la première fois l’objet d’une étude belge à l’échelle mondiale

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L’Université de Gand et l’Université catholique de Louvain (UCL) mènent une étude qui doit déterminer combien de parents souffrent du « burn-out parental » et quelles en sont les causes. Cette enquête menée dans 37 pays, dont la Belgique, doit également déterminer les facteurs culturels à l’origine de ce phénomène.

Le burn-out parental est une variante du burn-out professionnel. Les mères et les pères se voient diagnostiquer ce syndrome d’épuisement quand le fait d’être parent devient trop lourd psychologiquement. Ils sont ainsi constamment exténués, physiquement et émotionnellement. Les parents prennent alors leurs distances avec leurs enfants et doivent lutter avec un sentiment d’échec.

Selon les estimations, un parent sur dix souffre du burn-out parental. Les scientifiques connaissent ce sentiment psychologique depuis longtemps, mais c’est la première fois qu’il va faire l’objet d’une enquête à grande échelle.

Celle-ci devra évaluer comment les parents se sentent en présence de leurs enfants et dans quelle mesure ils éprouvent des sentiments d’épuisement ou de satisfaction.

Le questionnaire a été traduit par des universitaires de 37 pays sur tous les continents et sera présenté à des parents aux profils différents. Les motivations de la parentalité seront notamment interrogées. Les universités participantes ont reçu l’occasion de compléter le formulaire par des questions propres pour approfondir la recherche.

Le burn-out parental est un concept relativement jeune. Il a été élaboré dans les années 1970, mais peu de recherches académiques se sont penchées dessus. C’est principalement en Belgique et en Suède que la communauté scientifique s’y est intéressée. « Avec cette recherche, de bons résultats pourraient être obtenus, qui contribueront à aider les parents », explique Charlotte Schrooyen de l’Université de Gand.

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