Le petit-fils d’Yves Rocher reprend le flambeau

© Yves Rocher

Bris Rocher, 31 ans, petit-fils de l’industriel français Yves Rocher décédé samedi d’un accident vasculaire cérébral, assumera la présidence du groupe de produits de beauté du même nom, selon un communiqué diffusé dimanche.

Bris Rocher, 31 ans, petit-fils de l’industriel français Yves Rocher décédé samedi d’un accident vasculaire cérébral, assumera la présidence du groupe de produits de beauté du même nom, selon un communiqué diffusé dimanche.

C’est donc le petit-fils d’Yves Rocher qui prendra la succession de son grand-père décédé samedi. « Le groupe conserve, dans un contexte économique difficile, un statut de groupe familial indépendant (contrôlé à 75%) financièrement stable, atypique, au positionnement original et aux valeurs fortes », souligne le communiqué.

Bris Rocher, fils de Didier Rocher (décédé en 1994), était déjà vice-président du groupe depuis 2003. « Au niveau capitalistique, la succession avait été anticipée et traitée depuis plus de quatre ans », précise le groupe.

Parti de rien

Né en avril 1930 à La Gacilly, un bourg de Bretagne dont il a été le maire de 1962 à 2008, Yves Rocher a fondé sa marque de cosmétiques en 1959, en appuyant son développement sur le choix de « la beauté par les plantes », en refusant tout produit de synthèse et en privilégiant la vente à distance.

Le groupe Yves Rocher emploie plus de 15.000 personnes et compte près de 2000 magasins dans le monde, pour un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros.

Précurseur de la vogue des produits naturels, Yves Rocher était parti de rien pour créer son groupe après avoir hérité d’un commerce familial à La Gacilly. Il a d’abord écoulé par petites annonces dans « Ici Paris » une pommade contre les hémorroïdes dont une guérisseuse bretonne lui avait donné la formule.

En 1965, il publie un « Livre vert de la Beauté » traduit aujourd’hui en plus de vingt langues, et ouvre un premier magasin en 1969.

Le président français Nicolas Sarkozy a salué samedi, dans un communiqué, « la mémoire de ce grand industriel français » qui « avait su construire pas à pas un groupe au service de la beauté de la femme, investi dans le développement de l’emploi durable et de la protection de l’environnement, notamment à travers la fondation Yves Rocher-Institut de France ».

Weekend.be, avec Belga

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