Cinquième épisode de notre compilation des meilleures idées pour savourer les beaux jours avec panache et sans se prendre la tête. En ville, à la montagne ou sur une plage de sable blanc… piochez et profitez !
On ne jurera que par le citron
En parfum comme ailleurs, mieux vaut éviter de se fier aux apparences. Prenez celui que l’on appelle le chinotto de Ligurie dont l’écorce orangée ressemble à s’y méprendre à celle d’une mandarine. Au goût comme au nez, c’est une tout autre histoire, tellement italienne – c’est à lui que le Campari doit son amertume – qu’il est devenu la star de la dernière-née des fragrances d’Acqua di Parma. Le citron a toujours squatté les notes de tête pour apporter du pétillant et de la fraîcheur aux sillages, mais cet été, il s’invite en overdose dans l’édition limitée Light Blue Italian Zest de Dolce & Gabbana ou joue la carte de l’étrangeté avec l’étonnant citron noir aux accents fumés choisi par Christine Nagel comme pilier de la nouvelle Cologne d’Hermès. Chez Solinotes, c’est le yuzu, petit citron japonais acidulé, qui mène la danse d’un nouveau parfum/accord à porter seul ou en duo avec d’autres jus maison. L’idée du cocktail servi au bord de la piscine n’est pas très loin chez Loewe, qui n’hésite pas à marier le citron et la bergamote au parfum anisé du basilic, là où Atkinsons ose associer au citron vert le gingembre et la menthe à peine écrasée. Finalement, qu’importera le zeste s’il sait vous étonner.
On jouera au surfeur intello
Pour ne pas surfer idiot, on se plongera avec délice dans l’ouvrage Surf, une histoire de la glisse, de la première vague aux beachboys, paru dernièrement aux éditions Arkhê. Le sociologue français Jérémy Lemarié, par ailleurs adepte de l’art de chevaucher les déferlantes, se penche en détail sur cette coutume ancestrale d’Hawaii, devenue un phénomène d’ampleur mondiale. De la découverte des îles du Pacifique par le capitaine Cook à l’annexion de l’archipel par les Etats-Unis, les obstacles à son ascension furent nombreux et souvent dramatiques : guerres fratricides, épidémies mortelles et missionnaires brutaux ont bien failli faire sombrer l’art de la glisse dans l’oubli, en même temps que la culture hawaïenne. A lire les tongs aux orteils.
Surf, une histoire de la glisse, de la première vague aux beachboys, par Jérémy Lemarié, éditions Arkhê, 240 pages.
On attendra son vol en chien tête en bas
Avant de souffler pour de bon sous les cocotiers, on combattra le stress qui s’empare (ou pas) de nous avant de prendre l’avion, dans les aéroports de Paris. Chaque week-end du 13 juillet au 18 août prochains, des séances de yoga nidra gratuites, de 10 à 20 minutes, y seront organisées en salle d’embarquement. Et pendant ce temps-là, les kids, eux, se détendront en coloriant des mandalas.
On s’improvisera naïade de Rio
La Bruxelloise Amanda Cortez de Murga a grandi à Rio, là où les maillots se portent quotidiennement, aussi bien à la plage que sous un pantalon ou une veste. Sa grand-mère cousait des costumes de carnaval, autant dire que la jeune femme a passé beaucoup de temps à l’observer et à apprendre à ses côtés. C’est donc naturellement que cette créatrice, diplômée d’un master en innovation et technologie de Stanford, lance, cet été, sa griffe de beach et swimwear, Jungle Society. Sur ses portants, des maillots aux coupes flatteuses, qui entendent mettre en valeur toutes les tailles. Le Lycra, premier choix, offre un séchage rapide et une protection SPF 50+. Le tout fait à la main au Brésil, dans des ateliers réservés aux femmes.
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