Milan : chez Dolce&Gabbana, le roi ne sera pas tout nu

S’ils n’ont plus fait appel à des modèles 100% Siciliens, les deux créateurs ont choisi d’explorer un nouveau pan de l’histoire de leur île natale. Un collection réjouissante qui fait une fois de plus la part belle aux imprimés.

A première vue, on aurait pu penser qu’ils avaient laissé tomber l’imaginaire sicilien. Et pourtant, la Sicile est bien toujours là en toile de fond de cette collection inspirée cette fois par les Normands qui l’ont envahie en 1061 en débarquant dans le port de Messine.

Déjà le décor du show avec ses portraits d’ancêtres et ses armures nous ramenait au Moyen-Âge mais pas que. Les cagoules comme les pull-overs ont ici des petits airs de cottes de maille. A quelques jours de l’Epiphanie, de nombreux modèles portent une couronne, en référence sans doute au roi Ruggero I et à toute sa descendance. Du côté des imprimés, c’est chevaliers et Cie.

L’architecture normande avec ses églises et ses cathédrales squatte jusqu’aux vestes de costumes ! A côté des différents pions du jeu d’échec, on aperçoit aussi des alignements de clés peut-être sensées ouvrir des ceintures de chasteté imaginaires. A coup sûr, les deux créateurs italiens, contrairement aux tisserands sensés habiller le roi du célèbre conte d’Andersen, lui ont bel et bien refait une garde-robe digne de ce nom.

Photos Piero Cristaldi

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content