Olivia Ruiz: « J’ai envie qu’on me bouscule »

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La chanteuse fait ses débuts au cinéma dans Un jour mon père viendra. L’occasion idéale pour la soumettre à l’interview loto. 5 numéros choisis dans une grille de 49, chacun correspondant à une question.

Comment affrontiez-vous, enfant, les lundis matins?

Sans problème. Je me levais à la dernière minute: l’école était à dix mètres du café que tenaient mes parents. J’ai toujours aimé étudier. La chanson J’traine des pieds est un gros mensonge.

Coco Chanel disait : « une femme qui aime est foutue. »

Pas d’accord. Non, au contraire, elle est sublimée. Des ailes lui poussent dans le dos, tout devient facile.

Pouvez-vous nous citer une chanson que vous chantait votre grand-mère ?

Les Roses blanches (de Berthe Sylva). J’adorais cette chanson triste, surtout parce que mes grands parents dansaient dessus. En général, on chantait des airs qui se dansaient.

Plutôt une eau Islke chez Colette ou un café macchiato au Starbucks?

Un smoothie de mon blender, le même que chez Naturalia. C’est hyper bon et ça ne coupe pas l’appétit.

Des tongs, des sandales babas sur un mec, c’est rédhibitoire?

Des sandales babas avec des chaussettes à l’allemande, ça ne va pas être possible. En tong, si c’est des Havaïnas…

Une bombe avec des mains affreuses, ça le fait?

Ca dépend. Si ce sont des mains de maçon, de mécanicien, de jardinier, oui, je n’ai pas d’a priori.

Et la question complémentaire: bientôt une petite soeur à Miss Météores?

Le prochain album est bien en route, mais j’ai envie de prendre mon temps. Cette année? 2013? Va savoir? J’aimerais du groove, du coquin, du faussement désuet, du made in Brodway, d’une Miss Marilyn. Sur le EP digital que j’ai enregistré avec le Big Band de Saint Ouen j’ai repris cinq standards, dont Sing sing sing, Bewitched…

Dans Un jour mon père viendra, on ne vous entendra pas chanter ?

Non. Le réalisateur Martin Valette ne voulait rien d’Olivia Ruiz. J’interprète Chloé, une fille complètement jetée qui la veille de son mariage avec un tennisman se cherche un père et en trouve deux: Gérard Jugnot et François Berléand. J’ai adoré tourner ce film, j’ai envie de projets cinéma. Je veux qu’on me bouscule.

Gilles Médioni

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