
Perrotin, cabotin ?
La galerie parisienne Perrotin fête ses 25 ans le temps d’une exposition au Tripostal à Lille. L’occasion s’avère idéale pour réaliser un joli coup double.
D’abord, on pointe l’opportunité de découvrir de visu les oeuvres des artistes qui ont permis à Emmanuel Perrotin de figurer en bonne place parmi les marchands d’art qui comptent sur la scène de l’art contemporain. On pense bien entendu à Maurizio Cattelan, Wim Delvoye, Damien Hirst, Takashi Murakami, mais également Jean-Michel Othoniel, Bernard Frize, Daniel Firman et Elmgreen & Dragset. Ensuite, on note que l’événement permet de nuancer l’étiquette » show off » qui colle au dos du galeriste. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Emmanuel Perrotin s’est fait tout seul. Il a même sérieusement galéré à ses débuts, cachant un matelas dans le placard de sa première galerie qui était… une chambre en colocation. Et puis, si certains ne retiennent que ses artistes » blockbusters « , Perrotin défend également des signatures plus subtiles : l’introspective Sophie Calle, le conceptuel Claude Rutault, les interventionnistes Ericson & Ziegler, ou le très manga Aya Takano (photo). Autant d’éléments qui ne rendront pas inutile le déplacement à Lille.
Happy Birthday galerie Perrotin – 25 ans, Tripostal, avenue Willy Brandt, à 59000 Lille. www.lille3000.eu Jusqu’au 12 janvier prochain. p>
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