Sport en soirée, mode d’emploi

© Jupiter Images

Dans notre société speedée, le sport constitue une solution simple et saine contre les problèmes de sommeil. A condition de respecter quelques règles élémentaires.

Dans notre société speedée, le sport constitue une solution simple et saine contre les problèmes de sommeil. A condition de respecter quelques règles élémentaires.

Vous vous couchez en vous demandant si la nuit sera bonne, vous vous tournez et retournez dans votre lit, en vain. Les idées noires vous envahissent, vous ressassez les problèmes du boulot et tous les autres. Les heures s’égrènent en un long cauchemar. Avant de recourir aux somnifères ou aux anxiolytiques, pourquoi ne pas vous tourner vers le sport ? En oxygénant le corps et le cerveau, en boostant la circulation sanguine, vous combattez la fatigue, le stress, la déprime. Vous avez les idées plus claires. Le sport fait des miracles en cas de surmenage intellectuel ou de soucis.

En douceur le soir

L’exercice physique augmente la tempé rature corporelle, fait monter la tension et le pouls. Pratiqué en résistance le soir, il vous empêchera à coup sûr de dormir car votre corps mettra beaucoup plus de temps à revenir au calme. Par contre, deux heures après une séance en endurance, vous aurez tendance à vous assoupir. Si le crépuscule est déjà tombé, privilégiez donc le jogging, la natation, le cyclisme ou les appareils de cardio des centres de fitness (rameur, vélo, step, tapis roulant, crosstrainer).

L’aquagym, le yoga et des cours collectifs doux sont également indiqués. En revanche, évitez la musculation proprement dite car elle a des effets similaires à l’entraînement en résistance, puisqu’elle implique de passer d’un engin à l’autre et d’y répéter les exercices en plusieurs séries : c’est de l’entraînement fractionné, comme l’interval-training des coureurs.

Certains ont besoin de se défouler – quel dommage que les punching-balls aient disparu ! Quand on a la rage, une séance d’endurance ne suffira peut-être pas à la dissiper. Dans ce cas, au milieu de la séance, quand vous être bien échauffé, accélérez la cadence mais n’oubliez pas de lever le pied : le retour au calme est essentiel, plus encore le soir qu’en journée.Si vous êtes plutôt du genre sédentaire, savez-vous qu’une marche d’une demi-heure, d’un bon pas, vous apportera une détente similaire ?

La douche

Lorsque vous cessez de transpirer, prenez un bain ou une douche chauds. S’il existe un sauna dans les environs, offrez-vous une séance vespérale, suivie d’une douche glacée. Si vous vous contentez d’une douche chaude, passez le jet sur les muscles du cou et des épaules, attardez-vous sur les points de tension. La baisse de température qui suit l’effort ou le sauna est propice à l’endormis sement. Dès que vous en ressentez les premiers signes, ne résistez pas, couchez-vous ! En attendant, pour ne pas compromettre
l’arrivée du sommeil, ne vous astreignez plus à aucune activité susceptible de vous exciter.

Pour rester dans le domaine aquatique, hydratez-vous régulièrement tout au long de la journée et buvez immédiatement après l’effort : la déshydratation est une des causes des crampes nocturnes. Ne craignez pas de devoir faire la navette entre votre lit et les toilettes : votre corps va absorber l’eau dont il a besoin et les reins effectueront leur travail avant le coucher, pour autant que vous vous soyez réhydraté très vite.

Et le souper ? Confronté à l’effort, le corps pare au plus pressé et irrigue les muscles, au détriment du système digestif. Les effets de la digestion sur le sommeil et l’entraînement varient d’une personne à l’autre mais un estomac vide est déconseillé dans les deux cas. La solution? Un plat tout léger.

LeVifWeekend, avec Pascale Pierard

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content