Tout…mais pas les Prada compensées!

Palladium, Doc Martens, Caterpillar: mon adolescence a été marquée par ce qu’on peut qualifier de « grosses chaussures écrase-merde » (ce n’est pas de moi, c’est de ma cousine!). J’étais presque parvenue à oublier ces désastres « chaussesques » lorsque je suis tombée sur le nouveau modèle de compensées (qui malgré leur apparence sont bien pour femmes!) signées Prada.

Palladium, Doc Martens, Caterpillar: mon adolescence a été marquée par ce qu’on peut qualifier de « grosses chaussures écrase-merde » (ce n’est pas de moi, c’est de ma cousine!). Par chance, ou peut-être simplement par bon sens en fait, j’ai quand même réussi à échapper à la Buffalo. Ne soyons pas hypocrites, les Doc Martens par exemple, même si des créateurs les ont ressorties dernièrement et qu’elles ont, du coup, foulé à nouveau le sol des grandes capitales aux pieds des modeuses les plus averties, on peut toutes s’accorder à dire qu’elles n’ont rien de très raffiné. Seul point positif, en 2010, les fashionistas ont compris comment rendre une tenue stylée autour de ces chaussures. En 1994, avec le t-shirt Nirvana et le caleçon (appellation préhistorique du legging) côtelé en matière élastique, on était très loin du compte!

J’étais presque parvenue à oublier ces désastres « chaussesques » lorsque je suis tombée sur le nouveau modèle de compensées (qui malgré leur apparence sont bien pour femmes!) signées Prada. Entrer dans une nouvelle décennie a dû faire oublier aux designers de la marque que la chaussure italienne était généralement assimilée à la classe et à l’élégance. Rassembler en une même godasse le mocassin, l’espadrille et la semelle de la claquette de piscine, WTF? Pour ce modèle printemps/été 2011, je passe volontiers mon tour à la caisse!

Sophie Ismail

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content