Wes Anderson signe la campagne de Prada (vidéo)
Ce n’est pas la première fois que la star du cinéma indépendant se pique de faire de la réclame. Cette fois, il s’offre même le luxe de tourner en bonus trois courts-métrages rien que pour planter le décor. L’occasion de revisiter en images d’autres spots signés Wes Anderson.
Le buzz, c’est bien connu, ça se prépare et surtout ça s’entretient. Bien décidée à faire parler de sa nouvelle fragrance – une déclinaison plus fraîche, malheureusement non commercialisée en Belgique, de Candy, la bombe sucrée lancée fin 2011 -, la maison Prada a chargé deux cadors du cinéma indépendant de lui mettre en scène un spot qui en jette.
La pub aux allures de trailer est signée Wes Anderson et Roman Coppola et nous plongera dès le premier plan dans un Paris Rive Gauche aussi rétro qu’onirique où deux garçons – Julius et Gene, versions glam rock de Jules et Jim – se disputent les faveurs de la même jolie fille interprétée par Léa Seydoux.
Incapables d’imaginer une bande-annonce fictive, nos deux réalisateurs ont d’abord tourné trois courts-métrages afin de préciser les contours de leurs personnages. Une histoire à tiroirs que vous pouvez découvrir ci-dessous sans plus attendre.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Avec en prime une interview des trois protagonistes de cette aventure rythmée par une bande-son désopilante.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Les fans du duo Anderson-Coppola retrouveront ici tous leurs codes – couleurs sursaturées, mode délicieusement passée déjà bien présents dans les autres pubs réalisées par Wes Anderson. On pense notamment à la » tatiesque » réclame pour Stella Artois dans laquelle la domotique s’emballe comme dans Mon Oncle.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Hilarante aussi, la pub pour une marque de téléphone japonais mettant en scène – pour le marché local uniquement – un Brad Pitt méconnaissable et vêtu de jaune des pieds à la tête.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Mais la palme revient sans nul doute à la pub pour American Express dans laquelle le réalisateur se joue de son image et se met en scène dans son propre rôle, n’hésitant pas à se moquer de l’idée que les gens se font de sa manière de travailler en donnant une fausse leçon de cinéma face caméra.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Isabelle Willot
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici