Avoriaz, la station pionnière qui fête ses 50 ans
Au coeur des Portes du Soleil, l’un des plus grands domaines skiables au monde, l’architecture mimétique d’Avoriaz, qui fête ses 50 ans cet hiver, n’a pas pris une ride.
On ne peut s’empêcher, en découvrant pour la première fois les bâtiments en cèdre rouge d’Avoriaz, d’être interpellé par l’architecture et la physionomie de cette station si singulière. Un étonnement vite teinté d’admiration lorsque l’on se rappelle qu’Avoriaz vit le jour en 1967, née de l’entêtement de trois hommes qui dessinèrent une station sans voitures préfigurant tout ce que l’on recherche aujourd’hui aux sports d’hiver. Ce trio – le champion de ski Jean Vuarnet, le promoteur Gérard Brémond et l’architecte Jacques Labro – a su insuffler une audace toujours vivace.
C’est ici en effet qu’une autre championne française, double médaillée olympique, la skieuse Annie Famose, a créé en 1975 son Village des Enfants et une méthode copiée depuis par tous.
Ici aussi que la fine fleur du cinéma international a fait son show, révélant au monde, à l’occasion du Festival du film fantastique, des cinéastes alors inconnus tels Steven Spielberg, David Lynch, David Cronenberg…
Et si depuis les rennes des premiers hivers ont laissé place, devant les calèches, aux chevaux jurassiens, Avoriaz continue de suivre la trace de l’originalité. Après le Stash, en 2008, espace éco-conçu pour les free-riders, dessiné par le fondateur des planches Burton, Avoriaz s’est dotée en 2012 d’un centre aqua-ludique de 2.400 m2 avec jungle tropicale et toboggans.
Au programme cette saison : le lancement d’un Lil’Stash, à destination des riders de 6 à 14 ans, un concert électro du groupe Cassius lors du week-end Rock on Ultimate (9-11 décembre) ou encore une exposition photo/vidéo dédiée aux 50 ans de la station à l’office du tourisme.
On en oublierait presque les pistes des Portes du Soleil et les itinéraires, baignés de soleil ou serpentant dans la forêt, de ce domaine qui offre de toiser le lac Léman jusqu’en Suisse.
Par Audrey Grosclaude
Où dormir, où manger p>
– Chez JaJa Bar. Lancé l’hiver dernier, le JaJa Bar est devenu, en quelques soirées bien arrosées de vins savoyards, bordelais ou bourguignons, un spot cosy à ne pas manquer. Décoration contemporaine et douillette, bières artisanales, Dj-sets et apéros-huîtres. Place des Dromonts. p>
– Au Chalet d’Avoriaz – Chez Lenvers. Trois générations que les Lenvers reçoivent dans leur chalet d’alpage, joliment lifté au goût du jour. D’aucuns affirment que leur fondue (comptez 26 €), proposée en triolet, comprenez en trois recettes différentes au choix (classique, girolles, échalotes, cèpes…) reste la meilleure de la station. 560, route de l’Alpage. Le Plateau. p>
– À la Résidence Pierre & Vacances- L’Amara. Idéalement placés à l’entrée de la station, les cinq bâtiments de L’Amara sont les « stars » locales du groupe Pierre & Vacances. Lequel a lancé à Avoriaz sa toute première résidence de tourisme. Concept cinq étoiles, tous balcons et skis aux pieds et dotée d’un spa Deep Nature, L’Amara est également labellisée Clef Verte, premier label international identifiant les hébergements touristiques respectueux de l’environnement. Comptez 2 000 € la semaine pour un appartement de 6 personnes en janvier. p>
– À l’Hôtel des Dromonts. L’édifice aussi spectaculaire qu’atypique fait partie des symboles d’Avoriaz. Érigé par l’architecte Jacques Labro, l’hôtel a réouvert voilà trois ans avec une toute nouvelle identité. Sous l’influence de la famille Sibuet, les Dromonts comptent depuis 29 chambres et suites contemporaines mais mâtinées de la crème du design des sixties (Perriand, Eames…), un superbe spa Pure Altitude et deux restaurants, Les Enfants Terribles et le Festival. Incontournable, ne serait-ce que pour un chocolat chaud et un coup d’oeil. À partir de 230 € / nuit. p>
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