Top 10 des villes fantômes

Le terme de « ville fantôme » fait souvent penser à des villes perdues au milieu de l’Ouest américain abandonnées à la fin de la période de la ruée vers l’or. Le terme appelle aussi à l’esprit des cités romantiques, véritables havres de paix où il fait bon flâner en amoureux. En réalité, de nombreuses villes fantômes désertées par leurs habitants n’ont rien de vraiment romantique. Le site Zehn.de a répertorié les 10 villes fantômes les plus surprenantes de par le monde, soit 10 destinations pour les amateurs d’ambiance glauque et plutôt calme.
En 1986, les habitants de cette ville ont dû quitter les lieux suite à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.
Sur cette île japonaise de 400 mètres sur 140 située sur la côte de Nagasaki au Japon étaient entassés 5000 mineurs. Ce bout de terrain minuscule était à l’époque l’endroit le plus peuplé au monde. En 1974, les mines de charbon ont fermé et l’île fut désertée.Visualisez un film tourné sur Hashima
Cette station balnéaire du nord de l’île (partie turque) appartenait autrefois à la municipalité de Famagusta. En 1974, quand l’île fut divisée en deux, Varosha fut décrétée « domaine interdit », laissant à l’abandon de nombreuses infrastructures hôtelières.
Cette ville aux maisons futuristes devait à l’origine devenir un havre de paix pour de riches Taïwanais. Pendant sa construction, de nombreux accidents mortels eurent lieu et la construction de la ville ne fut jamais finalisée.
Cette cité posée sur un rocher dans le sud de l’Italie existe depuis 1060. Au cours des siècles passés, la ville fut touchée par des tremblements de terre, des éboulements de terrain et fut petit à petit désertée. Mel Gibson a filmé une partie de son film The Passion of Christ à Craco.
En 1962, un incendie important se déclara dans une mine de Centralia – ce feu n’est à ce jour pas encore éteint et devrait encore brûler 200 ans! – les années qui suivirent l’incendie, les habitants de la ville se plaignirent de nombreux maux causés par le monoxyde de carbone. Les derniers habitants ont quitté les lieux en 1984.
En 1185, la « bataille de Yashima » se déroula sur cette île proche de la ville de Takamatsu, au Japon. Des siècles plus tard, dans les années ’80, le gouvernement japonais décida d’y ériger un centre touristique avec hôtels de luxe, parcs et sentiers de promenade, mais ce fut un flop énorme. Les touristes ne sont jamais venus et les hôtels flambant neufs ont fermé leurs portes les uns après les autres.
Katoli World n’est pas une ville mais un parc d’attractions; la désolation y règne en maitre. En 1999, Taiwan fut touché par un séisme qui engendra 2400 morts. Le parc fut fortement endommagé mais il n’y eut pas de morts. Katoli World est depuis fermé au public.
En 1887, le nord-ouest de l’Italie fut touché par un grave séisme. La ville de Balestrino ne connut que très peu de dégâts mais en 1953, tous les habitants furent priés de quitter les lieux car ils devenaient trop dangereux au point de vue géologique
Bodie une ville fantôme classique de l’Ouest américain. A la fin du 19ème siècle, pendant la ruée vers l’or, la ville comptait plus de 10 000 habitants. Ils disparurent aussi vite qu’ils étaient venus une fois que l’or fut épuisé. En 1932, la plus grande partie de la ville fut détruite pas un incendie. Dans les années ’40, il ne restait sur place que quelques habitants.
La Belgique a aussi sa ville fantôme : Doel, près du port d’Anvers. L’évacuation totale de la bourgade, après expropriation de ses habitants, a été décidée en 1999 par l’autorité régionale flamande, pour faire place à de nouvelles installations portuaires. Visualisez un reportage photo sur Doel
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