12 films qui se mangent

Lexpress Styles
el Bulli, de Gereon Wetzel, Allemagne, 2011. Le documentaire, sorti le 12 octobre, plonge dans l’univers du grand chef espagnol Ferran Adrià pendant la période de fermeture de son restaurant. On y découvre le travail de laborantin de sa brigade, soumis à l’oeil et au palais intraitables du chercheur en chef, dont le but est d’émouvoir sans doute mais avant tout de bousculer les repères.
Toast, de S.J.Clarkson, Royaume-Uni, 2011. Sorti le 5 octobre, le film raconte la saveur comme un sentiment, entre goût et dégoût, dans l’Angleterre des années 1960.
Le Festin chinois, de Tsui Hark, Hong Kong, 1995. L’un de nos préférés, pour ses superbes scènes de « kung-fu culinaire » et ses mets déments, issus de la gastronomie impériale chinoise.
Ratatouille, de Brad Bird et Jan Pinkava, Etats-Unis, 2007. Un classique de l’animation 3D, contant l’aventure de Rémi, rat gourmet et as de la cuisine.
La grande bouffe, de Marco Ferreri, Italie, France, 1973. L’un des plus célèbres films de bouffe, hué au festival de Cannes puis succès populaire. Quatre amis organisent une orgie dans une maison de campagne. Elle se révèlera meurtrière. Ce long-métrage dérange toujours plus d’un estomac.
Salé, sucré, de Ang Lee, Taïwan, 1994. Un petit bijou de film sur les relations entre un père veuf cuisinier -qui prépare des dîners incroyablement alléchants- et ses trois filles, chacune confrontée à ses problèmes sentimentaux. Un film réalisé par l’auteur du Secret de Brokeback Mountain.
Tampopo, de Juzo Itami, Japon, 1985. « Premier western-nouille » selon son réalisateur, Tampopo (« Pissenlit » en japonais) raconte les aventures d’une restauratrice japonaise dont l’établissement n’attire pas foule. Des routiers passant par là -l’un d’eux est joué par Ken Watanabe, que l’on a pu voir dans Inception- décident de l’aider à devenir maître dans l’art des nouilles cuisinées. S’ensuivent de rocambolesques aventures mêlant humour et hédonisme débridé.
La graine et le mulet, d’Abdellatif Kechiche, France, 2007. Slimane, la soixantaine, confronté à des tensions professionnelles et familliales, rêve d’ouvrir son resto. Il se lie d’amitié avec la jeune Rym, fille de sa maîtresse, qui tente de l’aider. Un film brillant, ovationné par la critique et le public.
Food Inc., de Robert Kenner, Etats-Unis, 2009. Ce documentaire américain décortique les rouages de l’industrie agro-alimentaire outre-Atlantique. Entre tout-puissants géants de l’industrie, scandales sanitaires, voile opaque sur les conditions d’élevages du bétail et absence de scrupules pour les humains et l’environnement: le résultat est saisissant.
Le Festin de Babette, de Gabriel Axel, Danemark, 1987. 1871, dans un village danois, Babette trouve refuge après avoir fui Paris plongée dans les tourments de la Commune. Servante, elle gagne 14 ans plus tard à la loterie: l’occasion d’offrir un festin typiquement français aux austères habitants du patelin qui l’a accueillie. Une jolie adaptation d’une nouvelle de Karen Blixen.
L’Attaque de la moussaka géante, de Panos H. Koutras, Grèce, 1999. Un très très mauvais nanar indigeste: une portion de moussaka est transformée en gros monstre par des jolies extraterrestres. Et tue des Athéniens. Brrrr.
Vatel, de Roland Joffé, France, Royaume-Uni, Belgique, 2000. Francois Vatel, intendant d’un prince de Condé, est chargé d’organiser un gigantesque repas pour la cour de Versailles au château de Chantilly. Un joli nanar au casting et au décor prestigieux.
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