Gourmands: attention tuerie ! Vendredi, je me suis rendu dans le quartier du Mont des Arts, à Bruxelles, dans la boutique-atelier de Laurent Gerbaud, connu comme le gars qui fait perdurer la réputation du chocolat belge au XXIeme siècle – hyperbole à peine exagérée.
Gourmands: attention tuerie ! Vendredi, je me suis rendu dans le quartier du Mont des Arts, à Bruxelles, dans la boutique-atelier de Laurent Gerbaud, connu comme le gars qui fait perdurer la réputation du chocolat belge au XXIeme siècle – hyperbole à peine exagérée. Pour les fêtes, l’artisan a imaginé en collaboration avec son camarade du lycée Adolf Max, le designer Alain Berteau, un objet hybride et complètement décadent – un vocable qu’il utilise abondamment pour qualifier ses créations les plus crapuleusement délicieuses. Hybride entre le conifère et l’Atomium, cette divine « sucette » à moins de dix euros, renferme dans ses boules trois surprises explosives, de la plus brute à la plus fine. Comprendre: noisette du Piémont (le must) pleine, praliné noisette, et pour finir fèves de cacao de Madagascar torréfiées mélangées à du praliné noir. En cobaye gâté, nous avons assisté au premier démoulage de la chose avant de la tester en avant-première: c’est effectivement terriblement décadent, ça croque, ça tapisse, et puis ça enchante. Une douceur dangereuse comme une drogue dure. Le Brussels Christmas Tree sera en vente à partir de ce mercredi. Les comités de lutte contre la déforestation sont déjà sur le pied de guerre.
Baudouin Galler