Dans ce bon vieux Plat pays, quand on parle de nourriture locale, on cite toujours les mêmes bazars: le chocolat, les frites, le stoemp, les carbonnades, le waterzooi et les gaufres. On en passe, mais pas tant que ça. Idem côté liquide: il est communément admis que l’on façonne et que l’on absorbe de la bière comme personne, mais la liste s’arrête à peu près là. C’est presque un art de réduire nos tables à ces clichés aussi rustres que surannés.
Et c’est dommage, parce qu’il y a (environ) mille autres domaines dans lesquels on excelle, comme en témoigne notre article – à quelques pages d’ici – qui ouvre les portes des plus alléchantes boulangeries wallonnes et bruxelloises, soit la preuve robuste que l’on n’est pas toujours obligé de se nourrir de poncifs rassis.
Comme notre incommensurable ouverture d’esprit ne s’arrête pas là, nous avons aussi concocté un reportage dédié aux contrefaçons de ces fringues vintage et autres accessoires estampillés «seconde main» qui squattent les boutiques de notre décennie. Notre objectif, si toutefois vous l’acceptez: vous aider à faire le tri entre le vrai et le faux.
Morale – un brin bancale – de cet éditorial? Il faut toujours se méfier des étiquettes, qu’il s’agisse de celles qu’on colle sur notre gastronomie ou celles que l’on coud sur nos vêtements – avouez que vous ne l’avez pas vue venir.
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