En images: À 90 ans, cette vendeuse de nouilles faire vivre la tradition de la street food à Singapour

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Dans cette cité-État asiatique, les marchands ambulants culinaires sont une tradition depuis des décennies. À tel point qu’en 1970, le gouvernement a pris la décision de regrouper ces cuisines de rue dans des grands centres appelés « hawker center »- des aires de restauration à ciel ouvert – afin de « nettoyer » l’île de ces colporteurs.

Actuellement, le pays compte environ 110 centres, avec plus de 6000 stands. Le gouvernement a annoncé qu’il soumettrait ce mois-ci une offre pour ajouter cette culture culinaire au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Parmi ces marchands ambulants, on retrouve Leong Yuet Meng, qui passe près de 10h par jour penchée sur ses casseroles. À 90 ans, cette vendeuse de nouilles perpétue la tradition. « J’essaie de faire cela aussi longtemps que je peux, mais je suis vieille », a déclaré Leong à Reuters. Une déclaration qui illustre bien le problème actuel : les marchands ambulants vieillissent et leurs enfants, plus instruits, refusent de reprendre les rênes de ces cuisines étroites, privilégiant les emplois de bureau.

Selon un rapport du gouvernement, l’âge moyen des colporteurs est de 59 ans. Et si les autorités ont mis en place des dispositifs pour attirer les jeunes – en incitant par exemple les colporteurs chevronnés à transmettre leurs compétences, à enseigner les compétences commerciales et à subventionner le matériel et les loyers afin de réduire les frais généraux -, cela ne suffit pas.

Avec REUTERS.

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