Le fromage est-il aussi addictif qu’une drogue dure?

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Katrin Swartenbroux Journaliste

Bridget Jones mange du fromage râpé directement dans le sachet et rares sont les personnes à pouvoir résister à une fondue : inutile de dire que le fromage peut créer une dépendance. Mais qu’est-ce qui fait qu’il est si difficile de résister à la tentation ?

Le magazine web Thrillist s’est entretenu avec le docteur Neal Barnard, le fondateur et président du Committee for Responsive Medicine qui qualifie le fromage de « crack de l’industrie laitière ». Si vous trouvez ce terme un peu exagéré, poursuivez cette lecture qui vous éclairera sur les effets du fromage sur le corps.

Le docteur Barnard incrimine la caséine, une protéine animale présente dans le lait dont la concentration augmente fortement pendant la fabrication du fromage et que le corps décompose de façon particulière. En soi, la caséine n’est pas différente d’autres protéines qui se composent d’une chaîne d’acides aminés. « Cependant », explique le docteur Barnard, « quand votre système digestif essaie de décomposer le fromage, cette chaîne ne se dégrade pas tout à fait. Certains éléments restent liés. Baptisées casomorphines, ces peptides stimulent dans le cerveau les mêmes récepteurs que la morphine et l’héroïne ».

Les membres du mouvement anti-produits laitiers utilisent ces arguments depuis longtemps: selon eux, le fromage entrainerait baisses de conscience, fatigue et dépression.(KS)

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