Trois adresses pour céder à la folie du gin

© Michel Verlinden

Le gin est partout en ce moment. Encore faut-il distinguer le « bon gin » du « mauvais gin »… On aura la décence de ne pas citer de marque. N’empêche, en plus de choisir les bons flacons, il faut assurer quant au dosage, au verre, aux extras – tranche de concombre (ou pas), baies de genévrier (ou pas)… – et surtout, si c’est le cas, au tonic utilisé… Trois adresses pour ne pas se tromper.

Friture René, 14, place de la Résistance, à 1070 Bruxelles. Tél. : 02 523 28 76. Ouvert de 12h à 14h30 et de 18h à 21h30, fermé lundi et mardi. Un gin tonic dans une friture, c’est une blague ? Du tout. Nicolas Piolon, le fils de la maison, est un passionné. Il sert un Monkey 47 – un gin issu de la Forêt Noire reputé pour ses 47 épices et aromates – accompagné d’un tonic de la marque Fever Tree qui contient une quinine d’exception sourcée au Congo.

Hortense Spirits & Cocktails, 7, rue des Sablons, à 1000 Bruxelles. Tél. : 02 514 43 47. www.h-hortense.be Ouvert du mercredi au dimanche, de 18h à minuit. Ce bar à cocktails aux allures de speakeasy vaut le détour. Ouvert assez récemment, il propose un cocktail fantastique : le Gimlet. Il est réalisé ici avec du gin Sipsmith et du citron vert. Seul inconvénient, mieux vaut ne pas être pressé…

Jigger’s The Noble Drugstore, 16, Oudburg, à 9000 Gand. Tél. : 09 335 70 25. www.jiggers.be Ouvert de 17h à 01h, fermé dimanche et lundi. Plutôt exigu et un rien underground, cet endroit s se cache au sous-sol d’une maison plutôt banale que vient secouer l’étrange présence d’un renard empaillé en vitrine. Une volée d’escalier plus bas, on pénètre dans une sorte de boudoir aux contours de speakeasy dans lequel évolue Olivier Jacobs, un bartender proclamé meilleur cocktailshaker du pays. Avec son équipe, l’homme a tout compris en proposant en lieu et place des habituels mojito et cosmopolitan, une sélection pointue de 5 cocktails hebdomadaires basés sur des produits saisonniers. Les mélanges retenus font la part belle à des recettes puisées dans de vieux ouvrages – la période de prédilection de Jacobs s’étend entre 1860 et 1950. Côté gin – il utilise également le Sipsmith -, on aime son Handy Collins, un mélange qui, outre l’alcool blanc, comprend du citron, du sirop de sucre et de la bière blanche.

Michel Verlinden

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