Un chef de Coxyde officiera en Afrique du Sud au Wolfgat, le meilleur restaurant de l’année

Kobus van der Merwe, chef du Wolfgat

Le deuxième volet de l’échange culinaire « Two brothers from another sea » aura lieu les 7 et 8 décembre prochains. Willem Hiele dont le restaurant est situé à Coxyde cuisinera ainsi en compagnie de Kobus van der Merwe, chef du restaurant sud-africain Wolfgat, dans les cuisines de ce dernier.

Une première expérience de diner à quatre mains avait été réalisée le 15 juin dernier, au littoral belge. Ils avaient alors fusionné leur créativité pour élaborer un menu de huit services, directement inspiré des produits saisonniers et locaux. Le moment gastronomique comprenait en outre des plats présentés de manière itinérante dans des lieux choisis autour du restaurant, mais également de nombreuses interactions entre les convives et les chefs. Cette deuxième partie de l’aventure promet d’être davantage une « performance culinaire interactive » de quatre heures.

Wolfgat est un restaurant de 20 couverts qui pousse à l’extrême le concept des produits locaux. Il se situe à Paternoster, un village de pêcheurs sur la côte ouest à 150 kilomètres du Cap, dans une grotte qui donne sur la plage. Le nouveau classement gastronomique World Restaurant Awards l’avait nommé « restaurant de l’année » en février dernier. Willem Hiele, lui, est un amoureux des polders de la Côte belge dont il connaît le moindre recoin. « Pour moi, la mer du Nord est une source d’inspiration et un terrain de jeux où je pourrais me perdre chaque jour », explique sur son site internet le chef considéré comme Découverte de l’année 2017 par Gault&Millau. Il fallait de toute urgence faire rencontrer ces deux chefs, explique l’initiatrice de l’événement Alexandra Swenden. « Ces deux-là ont trouvé leur équilibre de vie profond, et pourtant fragile: être un chef créatif de la manière la plus personnelle, connectée, libre et honnête qui soit, tout en se protégeant de l’appel irrésistible des deux « F »: la peur (fear) et la renommée (fame). (…) Il y a quelque chose dans la façon dont ils abordent tous deux la cuisine – un même frisson, une énergie primitive. Il y a un lien vital et absolu entre ce qu’ils sont, où ils vivent et ce qu’ils font. Tout est visible et parfaitement clair. Il y a une cohérence fluide, compréhensible entre leur vie (personnelle) et la façon dont ils expriment leur belle sensibilité à travers la nourriture », se réjouit-elle encore.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content