Créer un quartier de hipsters tout à fait artificiel, le projet paradoxal de Dubaï

© Foster+Partners via Dezeen
Katrin Swartenbroux Journaliste

Selon le site Dezeen, Dubaï souhaite soutenir le secteur artistique en créant un quartier artificiel qui lui servira de lieu de résidence. Pour ce projet, la ville a fait appel au bureau d’architectes Foster+Partners qui a basé ses plans sur les quartiers Meatpacking District à New York et Shoreditch à Londres.

L’agence du célèbre architecte Britannique Norman Foster se chargera de la deuxième phase du Dubai Design District, déjà surnommé D3, qui n’est autre qu’un quartier entièrement artificiel de la capitale des Émirats arabes unis.

Ce nouveau quartier – inauguré officiellement le mois dernier – doit se transformer en foyer pour jeunes créatifs. De nombreux grands noms, dont les entreprises La Perla et Hugo Boss et les architectes et designers Viktor Udzenija et Wanders Wagner Architects, s’y sont déjà installés.

La phase suivante du projet D3 consiste à attirer les start ups et jeunes artistes. C’est pour cette étape que la ville a fait appel à Foster+Partners. Les architectes ont créé un mélange de bureaux flexibles et temporaires et de « shared office spaces » autour de trottoirs esthétiques et de places parfaites pour organiser des événements en plein air. Pour son projet, Foster+Partners s’est inspiré de plans de quartiers très animés tels que Shoreditch à Londres et le Meatpacking District à New York.

D’après Mohammad Al Shehhi, chief operating officer de D3, la région recèle le potentiel de devenir l’un des quartiers les plus branchés et design du monde. Une initiative qui va à l’encontre-même de la « politique » d’investissement des lieux par les hipsters, qui aux quatres coins du globe sont réputés pour prendre possession de quartiers en désaffection, et ainsi, les redynamiser. Tout l’inverse de cette construction artificielle donc.

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