Les alternatives aux déodorants classiques sont-elles vraiment efficaces?
Nos aisselles méritent, elles aussi, des cosmétiques plus naturels et durables. Mais ces alternatives aux anti-transpirants traditionnels, bloquant temporairement les glandes sudoripares, empêchent-elles vraiment les mauvaises odeurs? Verdict.
Le Starter pack de Nuud
La promesse. La marque néerlandaise annonce un déodorant se distinguant de tous les autres: une seule application permettrait trois à sept jours sans odeur, même en faisant du sport, en étant actif ou en prenant une douche. Le micro-argent, l’un des dix ingrédients naturels de cet anti-odorant breveté et non parfumé, neutralise en effet les bactéries à l’origine des mauvaises odeurs.
Le petit plus. Il s’agit d’un produit plutôt économique: un tube de 20 ml (fabriqué en bioplastique, soit dit en passant) devrait durer jusqu’à 10 semaines.
Notre avis. Lors de la première application, les odeurs ne disparaissent pas pendant trois jours d’affilée: il est nécessaire d’appliquer le produit quotidiennement pendant une semaine pour un résultat optimal. Certaines personnes semblent avoir des problèmes accrus de transpiration durant cette période, mais ce ne fut pas notre cas. Après une semaine, il suffit d’appliquer une toute petite quantité de cette crème onctueuse pour ne plus avoir de soucis d’odeurs – même si les vêtements sortent encore défraîchis après une séance de sport, probablement à cause des bactéries déjà présentes dans le textile.
12,95 euros, sur nuudcare.nl
Le déodorant Chemistry sans parfum de Kosas
La promesse. Les acides AHA préviennent les mauvaises odeurs. La formule naturelle à base d’aloe vera apaisant, de peptides raffermissants et d’acide hyaluronique hydratant ressemble à celle d’un produit anti-âge.
Le petit plus. Les acides de fruits exfolient et peuvent donc aider à lutter contre les poils incarnés et à rendre la peau plus lisse et plus uniforme.
Notre avis. En l’appliquant, nous avons eu l’impression de sortir du bain tant cette formule est fluide. Il faut d’ailleurs un certain temps pour qu’elle sèche – le sèche-cheveux peut aider. Dans la journée, nos aisselles ne sont pas restées parfaitement sèches, mais elles ne sentaient pas mauvais. Après une semaine d’utilisation, nous avons remarqué une tache rouge sur l’aisselle droite: toutes les peaux ne réagissent pas de la même manière à une dose quotidienne d’AHA. Ces acides font baisser le pH, ce qui rend la survie des bactéries plus difficile, mais cela peut aussi irriter. Nous avons donc décidé d’alterner avec notre déodorant habituel.
18 euros, chez Beauty by Kroonen à Bruxelles.
Le Deo Wash de Oy
La promesse. Fabriqué en Belgique, ce gel lavant pour les aisselles et les plis cutanés ne colle pas à la peau. La formule empêche la croissance des bactéries responsables des odeurs et promet la disparition de celles-ci après 8 jours d’utilisation.
Le petit plus. Le produit ne laisse pas de taches jaunes sur les chemisiers blancs, ce qui peut arriver avec les anti-transpirants et les déodorants classiques, et pas de parfum sur les vêtements.
Notre avis. Il faut s’approprier le rituel: appliquez une petite quantité de gel sur les aisselles sèches, laissez agir pendant au moins une minute et rincez. Nous l’avons combiné avec le brossage des dents pendant deux minutes avant la douche du matin. Oy ne bloque pas les glandes sudoripares ; nous avons donc continué à transpirer, mais après une semaine, les odeurs avaient disparu.
24,60 euros les 200 ml, sur oycare.be et en pharmacie.
Le déodorant Oolong Tea de Ray
La promesse. Le flacon est rechargeable et la formule naturelle entend prévenir les odeurs et absorber la sueur grâce à l’amidon de riz. La sauge est même censée prévenir la transpiration excessive.
Le petit plus. Ce déodorant belge est exempt de bicarbonate de sodium, que l’on retrouve souvent dans les déodorants naturels mais qui provoque des irritations cutanées chez certaines personnes.
Notre avis. Après application, les aisselles restent presque sèches et les odeurs corporelles ne sont pas perceptibles. Le parfum hypoallergénique et unisexe est toutefois très présent. L’idée de pouvoir re-remplir le contenant est intéressante, mais comme avec tout système de recharge à faire soi-même, nous sommes un peu septique sur la manière de nettoyer le flacon et le rouleau avant de le ressourcer. Un bon nettoyage à l’eau suffit, nous assure toutefois la marque.
34 euros la bouteille avec une recharge, sur ray.care
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