Les drôles de calculs de l’organisation du concours Miss Belgique

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L’organisation du concours Miss Belgique fête son 90e anniversaire et estime tenir samedi la 90e édition de l’élection de « la plus belle femme du pays ». C’est cependant ne pas tenir compte du fait qu’il n’y a pas eu d’élection durant les années d’occupation lors de la Deuxième Guerre mondiale.

Samedi, 30 jeunes femmes concourront à La Panne pour le titre de Miss Belgique et la succession de l’Anversoise Angelina Flor Pua, sacrée en 2018. Il s’agira cette fois de la 90e édition du coucours.

La dernière victoire francophone remonte à 2013 lors du sacre de Noémie Happart.

La Flandre occidentale fournira six candidates, la province d’Anvers cinq. Bruxelles n’enverra qu’une seule représentante. Il y aura 12 candidates wallonnes, dont une majorité viendra de la province de Liège et une seule de la province de Luxembourg.

La candidate la plus âgée a 25 ans, la plus jeune 17.

Patrick Ridremont assurera la présentation en français de l’événement qui sera retransmis en direct sur Ment TV.

Une pas si 90ème édition

Il existe aussi quelques incertitudes à propos de la première élection de Miss Belgique. Les organisateurs évoquent 1929 lorsque Jenny Vanparys fut élue.

Mais en 1928 il y eut déjà l’élection d’une reine de beauté même si elle ne portait pas encore le titre de Miss Belgique mais plutôt celui de « Reine de la Plage ».

Les organisateurs parlent pour cette année d’un 90e anniversaire. Cependant, aucune élection n’a eu lieu entre 1940 et 1945. Et en 1935 non plus, il n’y eut pas de concours. Ce qui fait qu’en fin de compte, on organise en réalité cette année la 84e élection de Miss Belgique.

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