Les huiles essentielles, objet de convoitise… du grand banditisme corse

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La procureure de la République de Bastia a requis trois ans de prison ferme mardi contre Jacques Mariani, figure du banditisme corse, et contre Aurélie Merlini, fille d’un ex-braqueur corse, pour vol d’huiles essentielles dans un site de L’Occitane.

Jacques Mariani, 52 ans, considéré comme l’héritier de la bande criminelle corse La Brise de Mer, et Aurélie Merlini, 33 ans, fille de Daniel Merlini, ex-braqueur de la « Dream Team », abattu en 2010, ont tous deux comparu par vidéoconférence depuis la prison des Baumettes à Marseille, où ils sont incarcérés dans le cadre d’autres affaires.

Trois autres personnes étaient jugées mardi devant le tribunal correctionnel de Bastia dans le cadre de ce dossier, pour « vol, recel de vol et tentative d’escroquerie s’agissant d’huiles essentielles qui avaient été dérobées » à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) en 2016, dans un site de production de L’Occitane. Le préjudice pour l’entreprise a été estimé à 300.000 euros.

Le jugement a été mis en délibéré au 5 février.

Jacques Mariani avait rappelé en juin devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) avoir déjà purgé 35 ans de détention pour plusieurs affaires, dont sept à l’isolement. Il avait notamment écopé de 15 ans de réclusion pour l’assassinat d’un jeune nationaliste en 2001 à Bastia.

Depuis, il a été condamné à cinq ans de prison par cette cour d’appel en juillet, pour subornation de témoin. En octobre, il a également été condamné à quatre ans de prison pour la corruption d’un surveillant de prison, ce qui a repoussé la fin prévisionnelle de sa peine, prévue au 29 août 2023.

Aurélie Merlini est elle aux Baumettes suite à sa condamnation à trois ans de prison par le tribunal correctionnel de Lyon en avril 2016, avec des membres du milieu corso-marseillais, dans une affaire de cache d’armes.

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