Quelles sont les marques de cosmétiques les plus durables?

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A quel point les cosmétiques populaires veillent-ils au climat, à l’environnement, au bien-être animal, à la santé et aux conditions de travail ? Un classement a été établi au vu de ces critères par les associations Rank a Brand et StoereVrouwen, qui ont uni leurs forces pour analyser 30 marques de cosmétiques. Malheureusement, seules quatre marques sur trente obtiennent un résultat satisfaisant.

Les marques en tête du classement

La marque Weleda caracole en tête du classement. Elle obtient 17 points sur 26 (65%) et se voit estampillée d’un label B, ce qui signifie qu’elle est sur la bonne voie de la durabilité. « La marque n’utilise que des ingrédients naturels pour ses produits et n’emploie pas de substances potentiellement dangereuses comme les odeurs synthétiques. Weleda ne fait pas de tests sur les animaux, utilise surtout des ingrédients renouvelables et/ou certifiés biologiques et mène une politique qui vise à diminuer la consommation d’eau, de matériaux, de déchets et d’emballages », expliquent les chercheurs.

La deuxième position est partagée par les marques Dr. Hauschka, Logona et Santé qui obtiennent toutes 15 sur 26. Elles réalisent de bons résultats en matière d’environnement et de santé. Quatre autres marques, Botanique (54%), Lavera, Living Nature et Zao (toutes les trois 46%), se voient attribuer un label C. Cela signifie qu’elles évoluent dans le bon sens, mais qu’il faut améliorer certains points pour mériter un label B. Souvent, le problème, c’est que les marques ne communiquent pas de façon assez transparente.

Quelles sont les marques de cosmétiques les plus durables?
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Du pain sur la planche

Hélas, beaucoup de marques ont encore du pain sur la planche. 22 labels de beauté sur 30 obtiennent un piètre résultat. Elles atteignent à peine 30%, ce qui signifie qu’elles se voient attribuer un label D ou même D.

Il ressort de l’enquête que la plupart des marques communiquent trop peu et pas assez clairement au sujet des conditions de travail. Pourtant, beaucoup d’ingrédients de marques de cosmétiques sont récoltés dans les pays à bas salaires et il est donc important qu’ils soient durables. La majorité déclare toutefois qu’elle achète des ingrédients extraits de plantations qui n’ont pas recours au travail des enfants ou à l’esclavage.

Une lueur d’espoir

Si toutes les marques indiquent qu’elles mènent une politique destinée à baisser leurs émissions de CO2, elles n’expliquent pas toujours comment et les consommateurs n’ont aucune idée de leurs méthodes.

Rank a Brank a donné l’occasion à toutes les marques de compléter ses informations. Seules douze marques sur trente ont répondu à cette demande. Il se peut donc que dans certains cas les marques fournissent plus d’efforts que le classement ne le laisse supposer, mais comme elles ne répondent pas à la proposition de compléter les informations, elles se voient tout de même attribuer un mauvais score. Aussi ce genre de classements est-il un appel aux marques de faire preuve de transparence, afin que les bureaux de classement et les consommateurs obtiennent facilement les bonnes informations.

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