Une note d’espoir dans une année pourrie: des cosmétiques plus naturels et plus « clean »

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Le consommateur n’est plus prêt à mettre n’importe quoi sur sa peau et exige de la transparence.

C’est une véritable lame de fond qui touche tous les acteurs de la cosmétique, et les mois que nous venons de traverser n’ont fait que la renforcer. Comme il scrute les étiquettes des produits alimentaires qu’on lui vend, le consommateur n’est plus prêt à mettre n’importe quoi sur sa peau. Il est désormais en demande de plus de naturalité dans les formules mais aussi de transparence quant à la présence de toute une série d’ingrédients controversés, bien qu’autorisés par la législation européenne. Cette tendance importée des Etats-Unis et baptisée « clean beauty » ne touche pas que les nouvelles marques qui se sont souvent lancées sur le Net.

Nouveaux emballages

Elle impose aujourd’hui aux acteurs historiques de l’industrie de reformuler leurs produits mais aussi de revoir la manière dont ils les emballent. Shampoings, gels douche, déodorants et dentifrices passent en format solide. Les flacons des parfums sont de plus en plus souvent ressourçables. Le groupe L’Oréal vient même d’annoncer la production d’un contenant obtenu à partir d’émissions industrielles de carbone préalablement reconverties en éthanol, puis en éthylène et enfin en polypropylène. Une prouesse technologique qui devrait pouvoir être industrialisée à grande échelle à l’horizon 2024.

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