Born this Way, le nouveau clip de Lady Gaga décrypté

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Certains l’attendaient comme le messie, le voici en pleine propagation sur la Toile, on parle bien sûr du nouveau clip de Lady Gaga dévoilé en ce début de semaine.

Certains l’attendaient comme le messie, le voici en pleine propagation sur la Toile: on parle bien sûr du nouveau clip de Lady Gaga dévoilé en ce début de semaine. Le clip de son dernier single Born this way est, à peine diffusé, déjà sous le feu des critiques. Stefani Germanotta y est accusée de plagier l’âge d’or de Madonna. Certes, la ressemblance est frappante : Born this way se mixe avec Express Yourself, Vogue ou encore Jump aussi facilement qu’un bambin martèle le dos d’une casserole avec une cuillère en bois. De plus, l’interprète ne cache pas son amour pour Louise Ciccone et se proclame comme sa plus grande fan.

On attendait le clip au tournant. Mais que donne-t-il au final ? Les paroles, elles, sont claires : Gaga prône la tolérance en chantant que « l’on ne doit être que ce que l’on est ». Mais comment traduire tout cela en images ? Alors que les clips de Telephone et Alejandro comprenaient de nombreuses références à des courts-métrages aux esthétiques impeccables, est-ce le cas cette fois-ci? Petite analyse!

La vidéo dure un peu plus de 7 minutes, 7 minutes qui se présentent comme un nouveau voyage dans la sphère « gagaïque ». Ce clip, réalisé par le photographe et cinéaste anglais Nick Knight, ressemble à un film d’essai tout droit sorti des années 70.

Ainsi, la première partie du manifeste de celle qui se prend pour « Mother Monsters » – l’introduction rien qu’à elle dure quand même 2 minutes 30 – livre un discours dans la veine de Beast within de Madonna ou encore de la première chanson de Demo Album des Scissors Sisters à la différence prêt que la chanteuse parle à la première personne. « Une race au-delà de l’humain, une race qui ne souffre aucun préjugé, aucun jugement mais dispose d’une liberté illimitée », nous conte-t-elle, lors de sa propre naissance et de celle de ses « little monsters. »

Nombre d’analyses fleurissent déjà sur le web et ailleurs mais beaucoup de symboles y sont passés à la trappe. Pas d’inquiétude, nous les avons repêchés pour vous! Au début du clip, Gaga siège sur un trône surplombant la Terre, on retrouve à ce moment des éléments de la peinture Christ de Saint Jean de la Croix de Salvador Dalì. La transition vers la naissance du mal rappelle la séquence de l’apprenti sorcier de Fantasia. On retrouve mademoiselle Germanotta jambes écartées et pliées dessinant un M, le M de Madonna. Les signes phalliques sont nombreux dans cette scène où Gaga s’amuse avec une mitraillette.

Les symboles se rapportant au sexe et à la religion sont, eux aussi, nombreux mais assez subtiles. Ainsi, au milieu du clip, la pop star enlace ses danseurs sur un liquide plutôt gluant ressemblant étrangement à du sperme, liquide qui a bien sa place dans cet univers de procréation.

Nombreux sont également les clins d’yeux à Mickael Jackson – les gants blancs – et à Madonna lorsqu’apparaissent les dents de la chance. Enfin, on retrouve de longues séquences mettant en scène Rick Genest, la nouvelle égérie de Nicola Formichetti (qui signe aussi les différentes tenues de Lady Gaga). Rick aka Zombie Boy, aux tatouages décalés, offre , à sa façon, une nouvelle dimension aux discriminations.

Renaud Barral

Et vous, que pensez-vous du nouveau clip de Lady Gaga? Donnez-nous votre avis dans les commentaires ci-dessous!

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