Cannes en images: le grand retour de Deneuve et Sean Penn
Dix-huit mois après son accident vasculaire, le retour de Catherine Deneuve, ovationnée, Sean Penn de nouveau en lice pour la Palme, Léa Seydoux peut-être privée de Cannes par le Covid… ce qui a marqué la cinquième journée du 74e Festival samedi.
Covid: Léa Seydoux incertaine
La star française Léa Seydoux, l’une des plus attendues sur la Croisette avec quatre films dont trois en compétition, a été testée positive au Covid-19 et « attend des instructions de son médecin » pour savoir si elle pourra aller à Cannes. Testée il y a plusieurs jours mais vaccinée, l’actrice est « asymptomatique », selon un porte-parole. Elle est attendue notamment pour « The French Dispatch » de Wes Anderson. Par ailleurs, Thierry Frémaux, le délégué général du festival, a assuré qu’il n’y avait « pas de cluster cannois », voulant faire taire des « rumeurs » à ce sujet.
Palmoscope
Si « Annette » de Leos Carax caracole toujours en tête des « palmoscopes » cannois, « Julie (en 12 chapitres) », du Norvégien Joachim Trier, très bien accueilli, s’est imposé en deuxième position, délogeant « Le Genou d’Ahed » de l’Israélien Nadav Lapid qui se retrouve quatrième, selon le panel établi par Screen International. « Tout s’est bien passé » de François Ozon se retrouve sur la troisième marche du podium, tandis que « Lingui », du Tchadien Mahamat-Saleh Haroun, a le moins séduit. Côté critiques français sondés par Le Film Français, le Carax tient toujours la corde, devant le film d’Ozon et « Julie (en 12 chapitres) ». Seuls Les Cahiers du cinéma estiment « Benedetta » palmable. Eric Neuhoff du Figaro, Thomas Sotinel du Monde et Céline Rouden de La Croix n’ont « pas aimé du tout » la vie de la none lesbienne portée à l’écran par Verhoeven.
Cannes a vécu samedi l’un de ses moments les plus attendus: le retour dans la lumière de Catherine Deneuve, dix-huit mois après un accident vasculaire et cinquante-sept ans après son baptême cannois pour « Les Parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy, Palme d’or. « Je suis contente que Cannes et le cinéma aient pu reprendre comme avant. C’est émouvant pour moi… », a confié l’actrice visiblement émue, rayonnante dans une longue robe de velours noir. Le grand auditorium Lumière lui a réservé une longue ovation debout. Dans « De son vivant » d’Emmanuelle Bercot, l’actrice de 77 ans incarne la mère d’un trentenaire (Benoit Magimel) condamné par un cancer.
Cecile Defrance, Benoît Magimel
Vanessa Paradis pour le Film de son vivant
Visiblement sans rancune, cinq ans après avoir été éreinté par la critique avec un film présenté à Cannes, Sean Penn est de retour sur la Croisette avec « Flag Day », un film en lice pour la Palme d’or dans lequel il joue aux côtés de sa fille.
Katheryn Winnick
L’histoire vraie d’un père braqueur de banques et de faussaires qui émerveille son enfant par son magnétisme. Bredouille jusqu’ici, Sean Penn concourt pour la troisième fois à la Palme d’or en tant que réalisateur.
Katheryn Winnick, Sean Penn et sa fille Dylan Penn
Isabelle Adjani
Marion Cotillard
Valeria Bruni Tedeschi
Vanessa Paradis, Samuel Benchetrit, JoeyStarr et Valeria Bruni Tedeschi
Carla Bruni
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Isabelle Adjani
Marion Cotillard
Anne Parrillaud
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Brigitte Fossey
Kimberley Garner
Taylor Hill
Melanie Laurent, Tahar Rahim et Mylene Farmer
Spike Lee et sa femme Tonya Lewis Lee
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