Christian Lacroix: un cheikh émirati se dit « intéressé »
De nouvelles alliances se sont nouées entre candidats à la reprise de la maison de couture Christian Lacroix, en redressement judiciaire, et un cheikh émirati s’est déclaré « intéressé », a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
De nouvelles alliances se sont nouées entre candidats à la reprise de la maison de couture Christian Lacroix, en redressement judiciaire, et un cheikh émirati s’est déclaré « intéressé », a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Un cheikh proche de la famille régnante de l’émirat d’Ajman « est intéressé » mais « il n’a pas encore formulé son offre », a-t-on indiqué au cabinet de l’administrateur judiciaire Régis Valliot. Le cabinet est « en rapport avec ses conseils », a-t-on ajouté.
Le Figaro avait annoncé mardi que le cheikh Hassan ben Ali al-Naimi, présenté comme neveu et homme d’affaires du cheikh au pouvoir, avait écrit une lettre d’intention à l’administrateur et peaufinait une offre de reprise.
Les tractations se poursuivent par ailleurs entre plusieurs candidats déclarés. « Il y une alliance entre l’offre de la Financière-Saint Germain et celle de Bernard Krief Consulting » (BKC), a déclaré à l’AFP le président de BKC Louis Petiet. Selon lui, les deux offres sont « parfaitement complétementaires ».
Selon M. Petiet, l’offre commune BKC/Financière Saint-Germain permettrait de reprendre la quasi-totalité du personnel. Les propriétaires de la maison de couture, le groupe américain Falic, « travaillent sur leur plan avec l’arrivée prévue d’un nouvel actionnaire », a-t-on indiqué au cabinet de l’administrateur.
« Ce plan serait assorti d’un contrat de licence haute couture et prêt-à-porter femme pour BKC, ce qui préserverait un maximum d’emplois », a-t-on ajouté. De son côté, le groupe italien Borletti (Le Printemps, La Rinascente) « doit préciser son projet », a-t-on indiqué au cabinet de l’administrateur. Et selon un représentant des salariés, un projet commun Falic-Borletti « figure toujours parmi les offres de reprise ». Le Comité d’entreprise (CE) de la société Christian Lacroix n’a pas rendu d’avis mardi et doit se réunir à nouveau la semaine prochaine.
Weekend.be, avec Belga
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