Bernard Decoux à La Saline, de saveurs et de vin

Bernard Decoux © Kris Vlegels
Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Non loin du Lion de Waterloo, le chef Bernard Decoux propose, dans son restaurant La Saline, une cuisine savoureuse qu’il transcende par une sélection éclairée de vins.

La Saline, 16, chaussée de Charleroi, à 1380 Plancenoit. Tél. : 02 384 39 63. www.restolasaline.be Fermé le lundi soir, le mardi, le samedi midi et le dimanche soir.

Le restaurant brabançon de Bernard Decoux, La Saline, sent bon le patrimoine. L’enseigne est installée dans une ancienne ferme dont on trouve trace dès le début du XVIIIe siècle. N’ayant rien demandé à personne, le corps de logis en question a été rattrapé par les évènements. Et pour cause, il est situé sur un coin de terre qui a fait parler de lui : le champ de bataille de Waterloo. Signes de cette histoire glorieuse, plusieurs gravures, contemporaines du célèbre affrontement, montrent le bâtiment principal au coeur de la tourmente. En toute logique, l’enseigne offre aujourd’hui encore une vue imprenable sur la Butte du Lion. Ce n’est donc pas un hasard si l’actuel Duc de Wellington, descendant du vainqueur de Bonaparte, est un jour venu s’y restaurer.

Pourtant, il n’était pas écrit que Bernard Decoux s’aventurerait sur les chemins de la cuisine en redonnant vie à cette cense familiale.  » Après avoir fait l’école hôtelière de Namur, j’ai suivi une formation à Suze-la-Rousse, dans la Drôme, pour devenir sommelier-conseil. Je voulais vraiment me diriger vers le monde du vin. Les circonstances en ont décidé autrement. J’ai finalement repris cette propriété après avoir passé six ans à la retaper moi-même… à la fortune du pot « , explique ce passionné. Il faut dire que quoiqu’inattendue, la reprise de l’endroit a permis à Bernard Decoux d’explorer les domaines qu’il appréciait. Fasciné par les paysages bucoliques, les produits de la ferme, la forêt, le vignoble, ce cuisinier qui s’assume  » vieille France  » a trouvé en La Saline le moyen de condenser tous ses centres d’intérêt.  » Le dénominateur commun de ce qui me plaît, ce sont les odeurs. Elles me fascinent et me guident. J’essaie qu’elles occupent une partie importante de ma cuisine, je tente également d’imaginer des échos olfactifs avec le vin « , précise le chef.

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