Faut-il manger du foie gras aux fêtes?

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Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Les producteurs belges s’inquiètent d’une configuration « low cost » des fêtes qui incite le grand public à se rabattre sur des ersatz fabriqués à bas prix à l’autre bout du monde.

Impossible, bien entendu, de répondre à cette question qui dépend des convictions de chacun. Il ne nous appartient pas de les juger. En revanche, il n’est pas inutile d’attirer l’attention de tous ceux qui décideront de tartiner leurs toasts avec cette préparation – qu’elle se présente en terrine, mi-cuite, au torchon ou encore poêlée, nature ou accompagnée – sur la situation difficile que vivent actuellement les producteurs belges. Ceux-ci s’inquiètent d’une configuration « low cost » des fêtes qui incite le grand public à se rabattre sur des ersatz fabriqués à bas prix à l’autre bout du monde.

Pour rappel, en Belgique, la production de foie gras de canard (traditionnellement: il n’est pas question d’oies dans notre pays) est strictement réglementée et contrôlée par les autorités publiques. Les oiseaux sont élevés au maïs et en plein air pendant dix semaines.

Suggestion aux amateurs ou à ceux dont le coeur balance: passer par le circuit local – mieux vaut 15 g d’un produit de qualité qu’un kilo d’un pâté sans foi ni loi.

Les huit producteurs wallons? Le Foie gras de Floumont (Luxembourg), Au Canard Gourmand (Liège), Ferme Louis Legrand (Hainaut), Daniel Malotaux (Namurois), La Canardière (Liège), Ferme de la Sauvenière (Namurois), Ferme aux Plumes (Liège) et Ferme Le Paysan des Collines (Hainaut). Autant d’enseignes qui suivent un modèle artisanal d’élevage et de production favorisant le savoir-faire du coin. C’est déjà ça.

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