La Semaine de la Frite célèbre les « Friteries de chez nous »

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Depuis le 23 et jusqu’au 29 novembre, c’est « Semaine de la Frite », le moment de redécouvrir les « Friteries de chez nous ».

A l’occasion de cette 5e édition, le Grand Jojo, parrain de la campagne en Wallonie, invite tous les amateurs de pommes de terre frites à se rendre dans les établissements répondant aux critères d’une « Friterie de chez nous ». Cet événement national aura lieu en Flandre et à Bruxelles aux mêmes dates.

La Semaine de la Frite célèbre les
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La « Semaine de la frite » a été lancée par l’Agence Wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (APAQ-W) et l’Union Nationale des Frituristes (NAVEFRI-UNAFRI). L’objectif est de mettre en valeur les 150 établissements labellisés « Friteries de chez nous » pour redécouvrir « les qualités d’une frite fraîche produite avec des pommes de terre locales, dans le respect de l’environnement et un esprit de circuit court », selon les organisateurs.

Les « Friteries de chez nous », s’engagent à respecter un certain nombre de critères :

– Vendre principalement des frites Au moins 75% des produits proposés à la carte sont liés à l’activité friterie : frites, mitraillettes, sauces et accompagnements traditionnels. Au moins 75% des plats proposés ont la frite comme accompagnement.

– Utiliser des pommes de terre fraîches

– Proposer un conditionnement en cornet ou en barquette en carton

– Proposer des frites à emporter

– Produire des frites à base de pommes de terre de chez nous – Disposer de poubelles de tri sélectif

– Disposer d’une signalétique extérieure faisant référence à l’activité « frite ou friterie »

L’an dernier, une pétition, lancée en marge de la 4e édition de la Semaine de la Frite, avait récolté quelque 13.000 signatures en faveur de la demande officielle des trois Communautés de Belgique – compétentes pour les matières culturelles – d’inscrire la culture de la frite belge au patrimoine immatériel de l’Unesco, comme le sont déjà les cuisines française et mexicaine.

Pour que leur demande soit examinée, les trois Communautés doivent cependant avoir inscrit, au préalable, la culture de la frite à leur patrimoine immatériel. Ce que la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté germanophone s’apprêtent à faire, tandis que la Flandre a déjà franchi le pas.

En Fédération Wallonie-Bruxelles, « l’UNAFRI travaille actuellement avec le cabinet du ministre de l’Agriculture et la Direction du patrimoine culturel du ministère de la Culture afin de reconnaître, d’une part, les frites belges dans le patrimoine immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de préparer, d’autre part, la demande qui sera faite conjointement avec les autres Communautés à l’Unesco », précise le porte-parole du ministre de l’Agriculture, René Collin.

Pour que les frites belges soient inscrites au patrimoine de l’humanité, il s’agit, entre autres, de prouver le soutien populaire dont elles bénéficient et de démarquer nos « fritkots » des restaurants fast-food.

Une fois la demande introduite auprès de l’Unesco, la procédure peut prendre plusieurs années.

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