MadZebuHopdog

Lay-out :

L1000

Edition :

LW

Document Word :

LW_Eat_in

Mots-clés :

Rubrique: Style de vie. Mots Clés: Restaurant /

Page :

Semaine :

38

Photos :

Rédacteur :

chp

Remarques :

Workflow :

Type de cuisine : branchouille. Où : Louvain-la-Neuve. Pour qui : happy people. Budget : +/- 40 euros

De prime abord, MadZebu s’affiche un peu comme le restaurant que l’on peut dessiner les yeux fermés. Décor sobre, un rien théâtral avec ses luminaires géants, ses sièges Panton et coin lounge. Niveau cuisine, place aux salades, pâtes fraîches, viandes et burgers… Bref, une grosse impression de déjà vu. N’empêche, à l’arrivée, le lieu surprend positivement en raison d’un accueil chaleureux et d’une spécialité de tartares qui enthousiasme. La preuve avec le tartare au boeuf Biquette aux copeaux de chèvre sec, caperons, badiane, piment d’Espelette et roquette. En accompagnement, de bonnes grenailles donnent du corps à l’ensemble. On regrettera juste la salade servie en  » side dish  » un peu flétrie et à peine assaisonnée. La carte des vins, plutôt classique, fait place à un intéressant flacon issu de la Cave des Vignerons d’Estézargues.

Type de cuisine : à emporter. Où : Bruxelles. Pour qui : amoureux de la saucisse. Budget : +/- 10 euros.

Voilà exactement le genre de défi qui plaît au critique culinaire lassé des grandes tables : deux jeunes foodies qui dépoussièrent le hot dog dans un comptoir de 20 m2. Ça se passe au coeur de Bruxelles et ça ne manque pas d’audace. Nom de code ? Hopdog. Hop comme je commande et hop, j’emporte ! Dog comme hot dog, cet incontournable de la junk food made in USA. Sur place, c’est bourré de bonnes idées – par exemple, le Country Basilico, un pain multi-céréales servi avec deux saucisses de poulet artisanales, des fines herbes, de la moutarde et du pesto basilic – même si ça rame encore un peu au niveau de l’exécution. En dessert, un amusant sorbet framboise-vanille en mode esquimau prolonge l’expérience nomade.

Parfois, il arrive d’éprouver un vrai bonheur à découvrir une nouvelle adresse. C’est le cas ici. La maison Liégeois se trouve juste à coté de la Semois et la rivière offre un climat idéal pour la maturation en cave des jambons à l’os maison. Qu’ils soient fumés ou non, ceux-ci constituent la fierté d’Eddy qui ne les commercialise pas avant 12 mois. Quatre saisons qui lui permettent d’affiner leur saveur et texture. Cette excellence se retrouve dans ses autres salaisons dont ses saucissons. Si vous faites le détour par là, laissez-vous aussi tenter par la viande de porc provenant d’une filière de qualité.

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