Le coffret Champagne zéro déchet de Ruinart

Seconde peau, Blanc de blancs de Ruinart
Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Le coffret unitaire est un grand classique du vin de champagne qui a tendance à s’oublier bouteille parmi les bouteilles. Sa raison ? Essentiellement, le besoin de… distinction.

On ne s’interrogera pas sur la chose et on considèrera donc le désir de ne pas faire comme son voisin pour un fait consubstantiel au genre humain : une évidence, un point c’est tout. Malheureusement, celle-ci n’est pas sans conséquence qui engendre la prolifération d’emballages préjudiciables à la planète.

Peut-on concilier enveloppe statutaire et environnement ? Ruinart a la bonne idée de répondre « oui » en repensant totalement son packaging. Le nouveau scénario ? Un étui, conçu comme une seconde peau, qui fait l’impasse sur le plastique et se présente comme totalement recyclable. Il s’agit en réalité d’un habillage composé à 100 % de fibres de cellulose qui remplit les fonctions qu’on attend de lui, c’est-à-dire le panache mais également, ne l’oublions pas, la préservation contre le « goût de lumière », ce phénomène bien connu de détérioration des arômes d’un vin qui apparaît plus rapidement lorsque celui-ci est conservé dans un flacon de verre clair. Sept prototypes ont été nécessaires pour cet emballage qui apparaît comme une véritable avancée.

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