Alejandro Aravena, Pritzker Prize 2016

Alejandro Aravena. © Cristobal Palma

L’architecte chilien vient de se voir décerner la plus haute récompense en matière d’architecture pour son approche sociale et engagée de l’art de bâtir.

Le Chilien Alejandro Aravena s’est vu décerner, ce 13 janvier, le prestigieux Pritzker Prize, attribué chaque année par la Fondation Hyatt à un architecte dont le travail, aussi bien bâti que théorique, mérite d’être mis en avant. Une sorte de Nobel d’architecture en somme. A la tête du « do tank » Elemental – par opposition aux « think tanks » plus portés vers le monde abstrait des idées -, Alejandro Aravena oeuvre pour rétablir l’égalité sociale, en matière d’habitat notamment. Né en 1967, l’homme a déjà érigé des projets au Chili, aux Etats-Unis, au Mexique, en Chine et en Suisse. Après le tremblement de terre et le tsunami qui ont touché son pays en 2010, son équipe fut également appelée pour travailler à la reconstruction de la ville de Constitución.

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Pour le jury, « Alejandro Aravena est à la tête d’une nouvelle génération d’architectes qui a une compréhension globale de l’environnement bâti et a clairement démontré la possibilité de mettre en relation responsabilités sociales et exigences économiques avec l’habitat et la ville. Peu de personnes ont réussi à pratiquer l’architecture en tant qu’art tout en relevant ces défis de société. C’est ce qu’accomplit Aravena, élargissant ainsi significativement le rôle de l’architecte. »/Para

ParaLe vent tourne donc sur la planète architecture. Les faiseurs d’images ont vécu et d’autres concepteurs se hissent aujourd’hui au sommet de la profession avec une vision plus large de leur métier. Preuve de ce revirement, c’est également Alejandro Aravena qui a été désigné comme curateur de la Biennale de Venise 2016, qui se tiendra de mai à novembre prochains. Homme de terrain, il a intitulé son projet ItaliqueReporting from the front/Italique, espérant valoriser, au fil des pavillons des créateurs et pays participant à la Biennale, « des cas exemplaires qui méritent d’être partagés ». L’objectif final : mettre l’accent sur la pratique, et non la théorie, pour réduire le fossé entre architecture et société.

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