La petite histoire du… luminaire 172 de Poul Christiansen

© Le Klint

Son idée suscite l’intérêt de la société d’éclairage Le Klint, où il finit par bouleverser le système de fabrication des abat-jour.

C’est en 1967 que le jeune Poul Christiansen passe son examen d’entrée à l’Académie royale danoise des beaux-arts de Copenhague. Pour l’une des épreuves, il doit concevoir une boîte à oeufs moderne.

Le designer imagine une box comportant des découpes et des plis semi-cylindriques pouvant former une bonne protection. Son examen est une réussite.

Son idée ne révolutionne pas l’industrie agro-alimentaire… mais elle suscite l’intérêt de la société d’éclairage Le Klint, où il finit par bouleverser le système de fabrication des abat-jour. Jusqu’alors, tous les luminaires de la marque sont en effet pliés en angle droit, ce qui limite les variations et rend les modèles assez classiques. Poul Christiansen, lui, imagine des formes inspirées des ondes sinusoïdales mathématiques.

Le résultat: une série de lampes surprenantes et sculpturales, dont il est difficile de croire à l’époque qu’elles sont façonnées à partir d’un seul morceau de plastique plat.

L’objet séduira un nouveau public et donnera le ton aux intérieurs modernes des années 70. Encore aujourd’hui, l’icône remporte un franc succès, la nostalgie de la décennie hippie n’ayant jamais été aussi forte.

Le Model 172 est disponible en plusieurs diamètres, à partir de 377 euros. Fin 2021, l’objet a fêté son cinquantième anniversaire avec une réédition en aluminium et en laiton. leklint.com

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