MODE D’EMPLOI
Quoi ? Appelé officiellement Marché aux Puces de Saint-Ouen, l’endroit fête cette année ses 70 ans d’existence et peut se targuer d’être le plus grand marché antique et vintage d’Europe. Il couvre un quartier entier et on y trouve tous les types de meubles et objets de décoration possibles et imaginables, de la poterie romaine aux lampes électriques.
Où ? Dans les allées entourant la rue des Rosiers à Saint-Ouen, au nord de Paris. Le site est gigantesque et plutôt complexe. Il se compose en réalité d’une quinzaine de petits marchés, couverts ou non, répartis dans différentes artères, places et halles. Une promenade dans et autour de celui de Paul Bert Serpette permet de découvrir les stands les plus intéressants.
Le saviez-vous ? Des designers britanniques et américains réputés s’y rendent dans le but « d’espionner » les dernières tendances. Les nombreux marchands qui y participent proposent sans cesse de nouveaux objets et réalisent des combinaisons originales qu’ils exposent sur leurs emplacements comme ils le feraient dans un intérieur.
Un conseil d’achat ? Négocier !
Boire & manger ? On peut facilement y passer la journée… De nombreux stands proposent ainsi de quoi se sustenter et se désaltérer. On trouve des dizaines de restaurants sympas comme la brasserie Le Paul Bert (20, rue Paul Bert), Chez Louisette (136, avenue Michelet) ou encore Ma Cocotte (106, rue des Rosiers), un lieu aménagé par Philippe Starck.
S’y rendre
Le marché est accessible via le métro Porte de Clignancourt. Les puces sont ouvertes le samedi, le dimanche et le lundi.
www.marcheauxpuces-saintouen.com
Il a baptisé les reliques industrielles qu’il expose, au marché Dauphine, « Passé Inoxydable ». Christophe, dont le stand ressemble à une ancienne usine, est assis sur une banquette de train entre des chaises Tolix, un projecteur hollywoodien et des armoires de vestiaire métalliques.
Situé au marché Paul Bert Serpette, ce passionné, qui se plaît à mêler dans son antre art et objets vintage ou industriels, met en scène des décorations murales réalisées à partir d’éléments récupérés, tel ce mur en béton du Français Denis Morog (1922-2003), connu pour ses sculptures brutalistes. A côté du commerçant, la petite tête est signée par le Britannique Roy Adzak (1927-1987).
Dans son atelier faisant la part belle aux graffitis, à Paul Bert Serpette, ce Parisien prend même son bain ! Son credo : les pièces métalliques. A l’instar du feu de signalisation dans le coin de la pièce.
Un vent de renouveau souffle sur les Puces de Paris grâce à de nombreux jeunes antiquaires-décorateurs qui n’ont pas froid aux yeux. A l’instar de cette jeune femme de 27 ans qui possède depuis huit mois seulement deux stands, aux marchés Paul Bert Serpette et Jules Vallès, proposant un mélange fastueux de pièces originales comme cette table bleue en céramique des années 80 signée Andrée et Michel Hirlet ou cette boîte en cuivre, une création personnelle.
Chez cet antiquaire, à Paul Bert Serpette, des objets de style industriel encore, parfois monumentaux, à l’image de ce grand projecteur de train de la SNCF ou de cette lampe issue d’un phare.
Au marché Vernaison, le duo a fondé, avec quelques amis, la boutique Tombées du camion, qui vend exclusivement des appareils d’éclairage industriel. Dans ce temple de l’électricité « antique », on trouve donc tout ce qui peut exister dans ce domaine, de l’ampoule au câble et de l’interrupteur à la prise de courant.
Le double stand des créateurs de lampes et miroirs Rémy Labergère et Vincent Vauban – à Paul Bert Serpette -, propose une série d’accessoires décoratifs pile-poil dans l’air du temps : du mobilier français, italien et scandinave des années 40 à 70, mais aussi des céramides des fifties.
Une tour Eiffel miniature, point de repère dans ce dédale.
Gilles Oudin, l’un des plus anciens exposants du marché Paul Bert Serpette et spécialiste mondial du design industriel.
Nombre de pièces présentées aux puces semblent sorties d’un film.
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