Cécile Djunga

How I met Eden Hazard’s father (pendant le match Belgique-Suède)

Cécile Djunga Humoriste, comédienne et fan des Diables rouges

Dans ma toute nouvelle vie très prestigieuse de mascotte, j’ai eu la chance d’être invitée au Hazard village pour voir ce mercredi le dernier match des Diables Rouges. En gros c’est la fan zone spéciale Eden Hazard, dans son club de foot en plein coeur de son village natal de Braine-le-comte. Là-bas on boit Hazard, on mange Hazard, on crie Hazard.

Heureux Hazard (hihi, il était facile celui-là), c’était l’anniversaire du père du joueur, Thierry Hazard (oui, comme le chanteur, mais ça c’est une anecdote que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître…la la la la la la…). Raison de plus de foncer rencontrer le géniteur du meilleur dribleur des Diables.

Tout d’abord, anniversaire oblige, je suis arrivée avec un cadeau. (Bah, t’es poli ou t’es pas poli ?!) Une jolie carte musicale avec des éléphants roses dessus.

How I met Eden Hazard's father (pendant le match Belgique-Suède)
© Cécile Djunga

Bah quoi, c’est mignon ! Bon ok, le mec a 50 ans ; c’est peut-être pas hyper adapté, mais j’ai pas osé arriver avec un pack de bière et une call-girl, ma mère était dispo, mais je suis pas sûre que ça l’aurait emballé.

Et pis je lui ai demandé sa recette pour avoir fabriqué un joueur aussi performant. Modestement, il me répond : « L’amour et le travail »

Ouais, ouais c’est ça ! Aller Meneer donne les vrais ingrédients parce que moi aussi je veux faire un bébé beau gosse, star du foot qui gagnera plein de thunes pour m’offrir des Louboutins quand je serai vieille.

Mais, faut dire qu’il est vraiment super sympa ce daddy Hazard! Accessible, souriant, djeuns (il porte des Air force, bouuuh le rebelle !) Il joue même le jeu de se retrouver face à une pseudo mascotte qui vient le provoquer chez lui avec le maillot de Kevin De Bruyne.

Mais ça, c’est pas ma faute, j’ai expliqué au papa que le choix de De Bruyne c’est parce qu’il est roux et qu’il me fait penser au Prince Harry. Du coup, comme ça, je me sens un peu plus princesse (ok je sors…).

Donc naturellement, j’ai dragué le père, parce qu’il est au moins aussi charmant que le fils, l’expérience en plus. Pour ce faire je lui ai fait une petite danse spéciale de mascotte.

How I met Eden Hazard's father (pendant le match Belgique-Suède)
© Cécile Djunga

Après j’ai vite compris qu’il y avait déjà une madame Hazard alors j’ai stoppé mon bête sourire de groupie, j’ai fermé ma gueule et j’ai bu ma coupe de champagne (oui parce que j’étais en VIP . Désolée, fallait que je me la pète. Sinon ça sert à rien d’être VIP)

How I met Eden Hazard's father (pendant le match Belgique-Suède)
© Cécile Djunga

C’est donc coupette à la main que j’ai continué ma balade dans cette super Hazard fan zone. Supporters lookés, ambiance surchauffée, dj , écran géant et pain saucisse (la base de mon régime depuis le début de l’Euro, miam).

Face à l’écran géant, le père regarde le match hyper concentré, mais confiant. Le regard fixe, on dirait qu’il essaie de rentrer en contact avec son fils. En mode Mentalist, il murmure des trucs, certainement du serpentard.

C’est beau de voir la fierté dans ses yeux de père. Son calme était déconcertant. Moi, à côté, je me rongeais les ongles en attendant ce fameux but.

Et la Belgique gagne ! Le Fan Club crie ! Le père est heureux comme un gosse. Là il me dit « Je te l’avais dit ! » (Et moi je vous l’avais dit qu’il se prenait pour Simon Baker).

La joie éclate, le DJ reprend du service, tout le monde s’ambiance. Il y a même une tombola pour faire gagner un maillot dédicacé d’Eden Hazard.

How I met Eden Hazard's father (pendant le match Belgique-Suède)
© Cécile Djunga

Dans la fan-zone tout le monde le veut ce maillot ! Une main innocente (forcément la mienne) tire un numéro dans le chapeau. Un gamin gagne, Tanguy. Il pleure de joie. J’essaie de le lui piquer. Il pleure tout court. Le foot : des larmes et du sport !

How I met Eden Hazard's father (pendant le match Belgique-Suède)
© Cécile Djunga

En tout cas à Braine-le-Comte la relève est déjà assurée. Pleins de mini Hazard, footeux, des étoiles plein les yeux, soutenant leur idole avec ferveur.

De mon côte, j’ai été très heureuse de vivre ce match avec la #teamHazard, une famille hyper accueillante et amoureuse du foot. Avec un travail formidable au sein de ce club. Mention spéciale à la super équipe de football féminin qu’ils promeuvent. Parce que le foot, c’est pas qu’une histoire de bonhommes, merde !

Bref, c’est le bonheur de se retrouver en 8e de finale. Aller bye bye Zlatan, laisse nous avec nos frites et retourne vendre des meubles chez IKEA (même si on aime bien y manger les pains-saucisse à 1€, miam).

PS: Alors, quelle famille de joueur m’invite pour le prochain match ? (Lukaku steuplé, réponds-moi, j’aimerais renter à la maison).

How I met Eden Hazard's father (pendant le match Belgique-Suède)
© Cécile Djunga

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